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Crédit Photo : Davis Boshet
22 mai 2018

30 ans du Rex Club : deux St-Germain pour le prix d’un !

par Nicolas Bresson

Jeudi 17 mai à Paris, le pionnier de la house française St-Germain effectuait une double performance dans le cadre des 30 ans du Rex Club. Concert sur scène avec ses musiciens autour de son dernier album puis DJ set plus rare et intimiste. On y était.

Institution du clubbing parisien, le Rex Club célèbre ses trente ans de musiques électroniques et organise des événements hors les murs tout au long de 2018. Pas très loin en l’occurrence pour ce concert de St-Germain dans la salle du Grand Rex. Alors que le public prend tranquillement place – le concert n’est pas sold-out et des fauteuils resteront vides – c’est le britannique Atjazz qui nous fait patienter aux platines. 22h00, Ludovic Navarre et ses musiciens des quatre coins du globe – Afrique mais aussi Antilles et Amérique du Sud – investissent la scène. Le français, comme à son habitude, reste en retrait derrière ses machines et laisse les instrumentistes assurer le show. Le morceau « Forget Me Not » en intro puis « Real Blues » le titre le plus marquant du dernier album posent une ambiance afro où sonorités électroniques et organiques se marient à merveille. Balafon, Kora, percussions mais aussi basse et guitare plus classique, chaque musicien aura droit à son petit solo. Malgré quelques moments de flottements du fait que le groupe n’a pas joué ensemble depuis sa tournée de 2016, la performance se déroule sans accroc. Sur « Rose Rouge », le public se lève et rejoint la fosse pour danser. Après plusieurs morceaux de l’album éponyme de 2015, St-Germain sort momentanément de scène… Pour revenir avec Oumou Sangaré avec laquelle il interprète « Fadjamou », superbe titre de la diva africaine en version housey. Deux rappels : « Family Tree » – reprenant les accords de piano de « Ces gens-là » de Brel – puis le bluesy « Sure Thing » en conclusion et il est déjà l’heure de rejoindre l’after party. On est curieux de voir St-Germain aux platines – un exercice auquel il se prête très rarement – et il nous surprend en très bien avec un set deep-house/garage clairement old-school.

Meilleur moment : Observer une « dream-team » de la house music autour de Ludovic Navarre durant son DJ set. DJ Deep et Alex from Tokyo – normal, ils étaient bookés à la soirée – mais aussi Dimitri from Paris et Joe Claussell venus en amis. Respect !

Pire moment : Devoir partir avant la fin du DJ set fort sympathique de St-Germain, boulot oblige.

 

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