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Crédits Photo : Olivier Mille
21 décembre 2016

« 4 » de Contrefaçon, un premier maxi techno à ne pas manquer

par Valentin Cebron

Crédits Photo : Olivier Mille

Adeptes de beats effrénés et mordus de réalité virtuelle, ces quatre Parisiens dévoilent aujourd’hui 4, premier maxi techno qui se danse et se contemple, entre musique et vidéo. 

Première rencontre ?

Sur les bancs du collège dans le XXe. Certains geekaient sur des logiciels de musique pendant que d’autres touchaient à de vieilles caméras. Le lycée a suivi et d’une convergence d’objectifs est née l’idée de créer un collectif.

Première contrefaçon ?

Nous n’avons fait que ça avant que notre groupe s’approprie ce nom. Des pubs, des clips, des sketches ou des vidéos pour le compte d’autres personnes. Du western au film noir en passant par le jazz, le classique, le rap et même le métal : tout y est passé.

Premières influences ?

Musicalement c’est large. Pink Floyd pour le psychédélisme et The Chemical Brothers pour les sonorités acid. Nous avons aussi baigné dans la french touch avec Daft Punk ou Justice, donc ce sont inconsciemment des références. On aime beaucoup la trilogie Pusher et le cinéma danois en général pour sa noirceur. On a apprécié Strange Days, une science-fiction dont le scénario a inspiré nos clips.

Première composition du crew ?

C’est « HOREF », le dernier titre de l’EP. C’est à partir de ce track que nous avons construit le maxi, réalisé et scénarisé les vidéos.

Premier clip ?

On ne le citera pas, mais c’était du rap. On est vite passé à l’électro. Nous avons remporté un concours vidéo en 2014 pour ensuite acheter une caméra avec laquelle nous avons commencé à tourner les clips pour chacun des quatre titres de l’EP : c’est l’histoire d’un dealer de réalité virtuelle dans Paris. Le dernier volet vient de sortir :

Première expérience en réalité virtuelle ?

On a rencontré en 2013 à San Francisco un développeur qui s’intéressait au concept. On a essayé les gadgets au fur et à mesure de leur sortie comme l’Oculus Rift. On aimerait l’exploiter plus en profondeur pour nos lives par exemple.

Premier live ?

En juin dernier à La Gaîté Lyrique, en première partie de Danger. La partie live est très importante, car on y apporte un fort aspect visuel. Un écran projette nos clips ainsi que des images de films, d’archives et autres délires psychédéliques.

Premières inspirations pour la prochaine production ?

Nous avons la trame du second EP dont le premier titre sortira en 2017. On souhaite y ajouter des influences 90 avec des beats gabber violents tout en gardant le côté mélodique auquel on tient.

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