Badaboum : les meilleurs concerts de cet automne

par | 16 09 2025 | news

Badaboum, Soirée Hypershot © Mariana Matamoros
Badaboum, Soirée Hypershot © Mariana Matamoros

Le Badaboum vient de dévoiler sa programmation d’automne, et confirme être l’une des salles les plus avant-gardistes de Paris. Entre musique électronique, rock (alternatif ou punk) et pop, qu’elle soit dreampop ou hyperpop… On vous a fait une petite sélection.

Soirée Hey Stranger!

Le 4 novembre, le Badaboum prendra des airs de film de David Lynch. Une atmosphère mystérieuse, où se succéderont des artistes entre dream-pop, ambient et lo-fi. C’est l’Irlandaise Maria Sommerville qui ouvrira la soirée. Entre shoegaze et folk alternatif, sa poésie noyée dans la reverb évoque les côtes de l’île celte, sa voix faisant office de guide à travers la brume.

Lolina, musicienne russe et estonienne, portera ensuite une ambiance plus électronique. Ses textes parlés sur des boîtes à rythmes semblent tout droit sortis d’un rêve lucide. Troisième invitée de cette soirée, Elaine Howley. Ses morceaux pourraient passer pour de vieux enregistrements rayés de jazz ou de pop des années 50. Là encore, c’est sa voix qui nous accroche à la réalité, comme un long voyage dans ses propres souvenirs.

Pitchfork Avant-Garde :

Durant quatre jours, le Pitchfork Music Festival va proposer une sélection spéciale répartie dans six salles du quartier Bastillle : le Pitchfork Avant-Garde. Au Badaboum, la programmation montrera toute la variété de ce que signifie « hyperpop ».

Vous pourrez commencer par y retrouver Mechatok. Vous l’avez peut-être entendu chez des prods pour Yung Lean ou sur son album commun avec Bladee. Initialement destiné à la guitare classique, le producteur allemand s’est finalement orienté vers la musique club. Son style ? Le juste milieu entre pop digitale lorgnant vers l’hyperpop, musique club et envolées expérimentales.

Il y aura aussi Babymorocco — un artiste qui a compris ce que signifie brat, version homme. Une masculinité ultra-performée, des beats electro-trash, et globalement une attitude vous faisant comprendre que vous écoutez le plus cool kid des cool kids. Enfin, ce sera l’occasion de voir fakemink, rappeur anglais mêlant le cloud rap et la musique électronique saturée et distordue. Vous avez peut-être entendu son titre « Easter Pink« , qui avait fait le tour des réseaux sociaux en début d’année.

Les Femmes s’en mêlent :

Après une folle édition anniversaire dans 27 villes partenaires, avec 38 concerts, et plus d’une trentaine d’ateliers et de rencontres, le festival Les Femmes s’en mêlent poursuit encore cette année son engagement : soutenir et défendre la création artistique féminine et non-binaire. Le 19 novembre, c’est au Badaboum que se déroulera une des étapes du festival.

Originaire d’Argentine mais résidant désormais à Berlin, la productrice Catnapp ouvrira la soirée. Le mot d’ordre est efficace : elle kiffe tout ce qui monte à 160 BPM. Breaks, drum’n’bass, et même pop accelérée, tout est bon pour qu’elle rappe par-dessus. Autant vous dire que vous allez transpirer. benzii prendra ensuite le relais : c’est comme si Lorde allait au Berghain. Sa voix, aux accents folk-pop tranche avec ses productions tout droit sorties d’une rave, avec des accents eurodance. On kiffe


Et ce n’est pas tout ! Évidemment, il est difficile de tout lister tellement la programmation de la saison comporte de noms intéréssants. Pêle-mêle nous vosu recommandons donc : David August, Birrd, Pantha du Prince, Canblaster, Lisa More, LUXE, DJ Boring, Curses, TOKiMONSTA, Zulu, Joe Armon Jones, Corbin, DJ Haram & Vanishing Twin. Soyez curieux-ses, laissez-vous charmer.

Et vu qu’on est d’humeur partageuse, on vous fait gagner des places !

Si des soirées vous intéressent, c’est par ici pour prendre vos places !