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Extrait du clip de Pléthore, "Allez".
7 octobre 2019

Coup de pouce : Pléthore

par Tsugi

Parfois on tombe dans nos mails sur un morceau, un clip ou un artiste qui nous colle à notre chaise. Alors on en parle, tout simplement, comme ici avec Pléthore. Ce sont les “coups de pouce” de la rédac’.

Pléthore (n.f) : excès, abondance. En l’occurrence, pour Pléthore, c’est un excès de talent dont il s’agit. En attendant l’album qui serait prévu pour pour printemps 2020 (comme l’a confié Louis Faloci confie lors d’une interview à Just Music), le collectif né il y a 2 ans offre cette année L – un EP très marqué par la deuxième passion du chanteur et batteur Louis Faloci : l’architecture. Entre rock progressif, musique électronique et jazz, le maxi confirme la multitude des influences de Pléthore.

Le collectif avait déjà sorti trois morceaux courant 2018, qu’on retrouve dans L. C’est avec « Soul », « Lonosphère » et « Late » qu’il a développé son style. À mi-chemin entre rock et musique électronique, les voix entrent en communion avec une batterie très présente et des accords au synthé qui ponctuent le morceau. Mais Pléthore explore des textures différentes avec les deux derniers morceaux de son EP. « Regrets » amène une touche de hip-hop sur le seul featuring de l’EP. Une bonne ligne de basse et des sonorités jazzy s’associent au midwest rap de Jamo. Quant aux paroles du titre, elles font référence au dilemme déchirant du chanteur / batteur de Pléthore : architecte ou musicien ? Avec « Allez », il parvient à associer ses deux passions. Le morceau est une invitation à faire la fête et à lacher prise : « Make it louder / I wanna hear you ». Incontestablement le morceau le plus dynamique et dansant du maxi, il est accompagné d’un clip en immersion dans l’univers du collectif, et bien sûr, la thématique de l’architecture.

La passion qu’éprouve Louis Faloci pour l’architecture se ressent dans l’esthétique des clips : Pléthore livre des vidéos tout en perspectives et jeux de lumière. Dans celle de « Allez », le personnage principal porte un « casque » géométrique qui dissimule tout son visage, et se ballade dans des lieux aux architectures variées.

Cette thématique est aussi présente dans la manière d’aborder ses morceaux : Pléthore joue élégamment sur les espaces et les textures avec des échos, des réverbes, comme pour immerger l’auditeur dans un lieu différent à chaque fois. Une piste de danse pour « Allez », une pièce à vivre conviviale pour « Soul », et dans l’espace avec « Lonosphère » : à chaque morceau son univers.

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