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12 février 2014

Des chèques de cachet qui prouvent que la musique n’est pas un métier d’avenir

par rédaction Tsugi

Vous êtes probablement au courant, mais si vous allez passer votre Bac et que vous vous tâtez à tout plaquer après pour devenir musicien, c’est globalement le mauvais plan. Seule la scène peut vous rapporter un pécule potentiellement correct, mais avant ça, il faut se faire connaître, et produire des morceaux, ça ne rapporte pas d’argent, du moins au début. Bref, c’est pas le genre de décision qui va plaire à maman, et elle a un nouvel argument à vous proposer pour vous forcer à vous reconvertir dans le bâtiment.

On vous a déjà parlé du business model assez désavantageux des services de streaming ? Ils ne sont pas les seuls à prendre des artistes pour des poires. Ci-dessous, quelques exemples, publiés par les artistes eux-mêmes et relayés par le site Aux… Régalez-vous !

 

Darkest Hour

La compagnie de gestion de droits musicaux a envoyé son du au guitariste de Darkest Hour. Ça donne envie de se mettre au death metal, hein ?

 

Isis

Aaron Harris, ex-Isis officiant maintenant dans Palms avec le chanteur de Deftones (pas un nain, donc), peut enfin de payer un gueuleton grâce au streaming… d’ici 10 ans, avec les intérêts ?

 

Cramper Van Beethoven

Le frontman de Cramper Van Beethoven, lui, a décidé de montrer un document qui établit bien le rapport abyssal entre le nombre d’écoutes d’un morceau et ce qu’il peut rapporter. « Low », un morceau plutôt plus streamé que les autres (1,1 millions d’écoutes sur Pandora) lui a apporté 16,89$.

 

Janis Jan

9 nominations aux Grammys dans la carrière de Janis Jan, qui compose, tourne pour d’autres, et écrit pour les enfants. Ce qui fait pas mal de capitalisation au niveau des droits musicaux, aussi.

D’autres exemples sur Aux.

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