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5 septembre 2016

En direct de Hors Série, le mini Weather dans la gare Saint-Lazare

par rédaction Tsugi

Avec la bénédiction de la SNCF, on a pu faire la fête ce week-end dans la gare Saint-Lazare. Une soirée 100% house française concoctée par l’agence Surpr!ze. Correspondance directe pour le dancefloor.

Se rendre dans une gare parisienne est souvent synonyme de départ en vacances ou plus simplement en week-end. Plus prosaïquement c’est aussi le lieu de transit quotidien de nombreux travailleurs banlieusards. Mais quelle drôle d’idée, tout de même, que d’y organiser une fête… de rentrée ! Profitant de la fermeture de la gare Saint-Lazare pour cause de travaux nocturnes sur les voies, l’agence Supr!ze – à qui l’on doit déjà les soirées Concrete et le Weather Festival – a répondu à l’appel de la SNCF qui voyait sans doute là l’opportunité de se donner une image jeune et cool. Pari réussi si l’on en croit la belle couverture médiatique de l’événement, il y a même eu une dépêche de l’AFP. Tout comme 5000 personnes nous n’avons en tout cas pas résisté à l’idée d’investir l’endroit, transformé en gigantesque dancefloor, pour la première et peut-être dernière fois.

Une logistique hors norme 

Outre le lieu lui-même, un bâtiment – qui même s’il a été rénové récemment – date de 1837, nous avons d’abord été impressionnés par la logistique mise en œuvre pour la bonne tenue de cette soirée intitulée « Hors-Série ». Même si le gros de la scène principale avait été installé dans l’après-midi, il a fallu deux heures chrono aux équipes pour tout mettre en place. Et pour tout démonter ensuite. On aurait pu croire que la qualité sonore allait en pâtir, mais non, malgré quelques saturations désagréables sur la petite scène située dans la salle des pas perdus, tout cela s’est avéré plutôt correct. Globalement, malgré un léger embouteillage aux bars en début de soirée, tout s’est déroulé sans anicroche. Bon, il ne fallait pas être agoraphobe c’est sûr, vu l’étroitesse des deux galeries investies. Mais on a déjà vu pire. On souriait aussi en pensant aux usagers des voies 4 et 5 le lendemain, qui ne se douteraient sans doute pas que c’est là qu’avait été installés les pissotières et leurs inévitables débordements. Amusant aussi de croiser des agents SNCF en uniforme mais tout sourire, se prenant en photo au milieu des clubbeurs.

La house française à l’honneur 

Si Supr!ze est avant tout connu pour ses événements techno, l’agence avait cette fois-ci choisi de mettre en avant la nouvelle scène house française. Deux plateaux, le premier avec les « stars » et un second, forcément plus petit, faisant la part belle aux newcomers et aux lives. Plus respirable aussi au niveau de la densité du public, on y a en particulier apprécié le live deep du jeune Leo Pol, un nouveau résident de chez Concrete, et le set strictly vinyl de H330, malgré, on l’a déjà dit, quelques petits problèmes de son. Nous attardant un peu trop au bar pour des discussions de rentrée « Alors tu vas faire quoi cette année ? » nous avons raté le live à 10 mains de Minibar. Dommage ! Pendant ce temps, sur la grande scène, le trio Apollonia, entre deux dates à Ibiza, nous gratifiait d’un set de house d’after, mais non dénué de surprises, notamment avec des vieilleries breakbeat et acid-house. Jeremy Underground, devant un public conquis, s’est aussi offert quelques libertés, en jouant un peu plus techno qu’à son habitude en milieu de set, avant de conclure dans les tonalités garage qu’on lui connait. Et voilà, la musique à Saint-Lazare c’est déjà fini ! Enfin pas tout à fait, il y a bien ce piano en libre accès qui réserve parfois de jolis moments.

Meilleur moment : Ne pas reconnaitre la gare que l’on emprunte pourtant tous les jours.

Pire moment : Dur d’expliquer aux gens que l’on essaie de capturer des instants spontanés et que non, on ne fait pas de photos « posées ».

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