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29 janvier 2015

En direct de l’ouverture de l’Igloofest à Montréal

par rédaction Tsugi

À la base, faire danser des doudounes sur de la techno en plein air sous des températures polaires, c’était juste une blague. Une blague qui a quand même donné naissance à Igloofest, un des plus grands festivals de musique électronique au Canada.

Installé sur le Vieux-Port de Montréal, l’événement s’apparente à une énorme party multicolore où des DJ’s de tous horizons viennent agiter le pompon de milliers de festivaliers trois fois par semaine un mois durant. Rien que ça.

Le vendredi 16 janvier, Gui Boratto s’est chargé de lancer cette 9ème édition lors d’une soirée glaciale par sa température, bouillante par son ambiance. La première d’une longue série ! La programmation tape fort du poing et balance des artistes locaux comme internationaux: Loco Dice nous arrose à la sauce techno, Oliver Heldens ravit les plus orientés EDM, la trap hip-hop de Flosstradamus euphorise le plancher de danse, le duo Enfants Malins réchauffe le site de ses percussions tandis que les mélodies de Kölsch nous enivrent. Et parce qu’un bonheur ne vient jamais seul, la présence de deux scènes permet de satisfaire tous les goûts de cette clientèle éclectique.

On se remet dans le contexte: le vent, la neige et le froid canadien. Dude, un bon -29° ça aurait franchement de quoi décourager les plus téméraires mais le festival tourne les éléments à son avantage et profite justement de l’hiver pauvre en festivités pour offrir ses incroyables soirées. Ce sont en moyenne 6500 festivaliers qui oublient chaque soir les chutes de températures et retombent en enfance au rythme des BPM. Elle est là la passion. L’incroyable scénographie offre aux Vjs un terrain de jeu “foumalade”. Les animations hautes en couleurs et généreuses en effets accompagnent la foule dans sa folie, illuminant les booty shakers emmitouflés. Assez rare pour être noté, l’animation est aussi assurée par les partenaires d’Igloofest qui divertissent le site plutôt que d’être simplement placardés aux murs : shuffleboards et toboggan géant en glace, compétition de hockey-sumo sur patinoire, concours devenu célèbre de one piece fluo et de mascotte… C’est beau. Et pis, on se grille aussi des guimauves distribuées gratos. C’est bon. 

D’autres comme Blond:ish, M.A.N.D.Y., Dubfire, Paco Osuna ou Luciano sont encore dans les starting blocks pour offrir leurs prestations dans ce contexte extra-ordinaire. Tabernacle, les prochaines fins de semaine s’annoncent encore plus déjantées! Peut-on mesurer le bonheur d’une foule? Ce vendredi soir, sous cette neige et dans ce son, oui. Et il explosait sûrement le baromètre.

Meilleur moment : Quand on ressuscite ses doigts et ses orteils autour des flammes comme des scouts heureux, la guitare et l’harmonica remplacés par des platines et une sono exploitée à son maximum.

Pire Moment : Celui où tu ne te rends pas compte que ton criss de téléphone a profité de la fête pour s’échapper de ta poche.

(Texte : Flora Bidaud, photos : Sebastien Levy)

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