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30 mars 2015

En direct de Super Discount au Zénith de Paris

par rédaction Tsugi

Avec la couverture d’un des derniers numéros de Tsugi, consacrée à un des « papas » de la French Touch, Etienne de Crécy, on trépignait d’impatience à l’idée de le (re)voir en live, en compagnie de ses acolytes Alex Gopher et Julien Delfaud, formant Super Discount. Arrivée sur les lieux, peu de monde en ce samedi soir, à croire que le public a oublié le génie créatif de cette nouvelle vague, qui nous faisait frémir devant le clip du « Patron est devenu fou » (époque où il fallait veiller super tard devant M6 et lancer l’enregistrement sur VHS – un temps que la génération youtube ne peut pas comprendre).

Le Zénith se remplit doucement et s’échauffe devant le beat enragé bien que très convenu de The Beatangers. Arrivent alors sur scène les lettres lumineuses de Super Discount : une alliance pop, une enseigne lumineuse de cette « marque » quasi déposée, qu’ont créé ces DJ il y a (bordel), plus de 15 ans. Lançant les premières notes du « Patron est devenu fou », De Crecy rappelle que c’est bien lui LE patron en ce samedi. La fosse devient alors compacte et la foule se rassemble pour danser sur « WTF ». Préférant alors dérouler le dernier album, Super Discount 3, le trio déploie les valeurs sûres (« Hashtag my sas, « You », « Night – cut the crap »…) pour ne laisser que très peu de répit au public. Gentiment, les titres s’enchaînent, les lettres de Super Discount se fondent en différentes couleurs, offrant un côté très « pop » à ce live qu’on espérait presque plus explosif.

Sans réelle surprise, ils font le job, l’entrain du trio est bien présent, l’envie de faire plaisir et de danser ensemble aussi : « Smile » d’Alex Gopher, nous plonge dans un zénith totalement rainbow, aussi sucré qu’un bonbon aux fruits. Tom Burke, chanteur et leader des Citizens arrive alors sur scène, donnant une dimension plus « rock » à « Sunset » en live – le gars est impéccable, sachant tenir le public à coup de jumps et demandant une ovation pour les djs. Enfin, après un rappel, le trio cloture son set sur le lancinant « Family », où la voix suave de Baxter Dury fait monter la température. Plus personne n’est assis, Super Discount a gagné son pari. (Emilie Fléchaire)

Meilleur moment : « Night – Cut the Crap » et son beat dark qui mis le Zénith en mode « Fièvre du samedi soir ».

Pire moment : la fin, où les gars sont remontés sur scène pour couper net la musique – à croire qu’il n’y avait que le bouton OFF à actionner. 

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