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Crédit: Tom McGeehan
5 avril 2017

En direct de The Internet au Trabendo

par Théo Meunier

De passage à Paris, The Internet, l’entité R&B issue du collectif Odd Future, a livré un live alternant productions collectives et projets solos.

Un pour tous, tous pour un. Depuis son troisième album Ego Death sorti en 2015, le groupe The Internet a pris de l’ampleur. Un succès qui a donné des envies d’escapades solitaires à chacun des membres. Trois d’entre eux ont déjà sorti leurs projets solos, les deux autres ne sauraient tarder. Matt Martians, sourire aux lèvres, pull à pois et lunettes roses, accueille la foule d’un Trabendo annoncé complet le jour suivant la mise en vente des tickets.

Crédit: Tom McGeehan

En guise d’amuse-bouche, le concert s’ouvre sur deux titres de Ego Death. La foule conquise, reprend en chœur et agite les bras sur « Under Control ». Les lumières s’éteignent, puis se rallument sur Steve Lacy, le guitariste du groupe, qui annonce interpréter des titres de son EP sorti en février dernier. Sa voix semble fatiguée mais son jeu de guitare est au point. Les couplets sont ponctués par des solos de guitare donnant une touche d’improvisation à ce show très calibré. Puis, choisie dans le public pour avoir paru la plus sincère, une certaine Madeleine monte sur scène pour son prétendu anniversaire. L’occasion pour Steve Lacy d’interpréter un morceau lui étant spécialement dédié en lui tournant autour avec sa guitare.

Crédit: Tom Mc Geehan

Après le morceau « See Girl », la chanteuse Syd revient sur le devant de la scène pour interpréter deux autres titres du groupe, accompagnée par les chœurs du couple juste derrière nous. Puis c’est au tour de Matt Martians de prendre la lumière pour quelques titres de son album The Drum Chord Theory. Les nappes de synthé et les percussions façon Neptunes envahissent la salle et installent une ambiance planante. Le bal continu. Patrick Paige II le bassiste et Christopher Smith le batteur ont eux aussi le droit d’interpréter une de leurs propres compositions. Rap inspiré par sa sœur pour l’un, solo de batterie pour l’autre, le public découvre avec plaisir ces morceaux en avant-première.

Après « Girl », le morceau avec Kaytranada, Syd tha Kyd, t-shirt blanc et crête blonde, s’avance pour conclure le concert par des extraits de son album Fin. Des productions plus sombres et électroniques sur « Shake Em Off » et « Body », puis un retour à une ambiance feutrée et funky sur « Insecurities » et « Curse ». Après presque deux heures d’un live en mode relais, les lumières se rallument, le groupe s’en va, pas les sourires du public.

Meilleur moment: la performance vocale de Syd sur « Curse ». Qui a dit qu’elle n’avait pas de voix ?
Pire moment: les écarts de voix de Steve Lacy. Dommage.

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