En direct des 10 ans de Sweat Lodge à la Plage du Glazart

Pour ses 10 ans, l’agence de book­ing alle­mande Sweat Logde a posé ses bagages à la plage du Glazart. Un événe­ment en soi tant son cat­a­logue est impres­sion­nant et a su s’enrichir de nou­velles sig­na­tures au gré des années. Ce dimanche 14 août, le plateau se com­po­sait donc entre autres du DJ néer­landais — por­tu­gais d’origine — Nuno Dos San­tos, mae­stro français Gilb’R, et surtout de l’Allemand Isolée atten­du au tour­nant pour une per­for­mance en live. Dix heures de musique non-stop : un joli cadeau pour les locaux restés à Paris, un bon moyen égale­ment de ne pas déprimer alors que nos amis agré­mentent les réseaux soci­aux de leurs pho­tos de plage.

le DJ Booth d'anniversaire

17h, 27°, la fête com­mence bien. C’est les pieds dans le sable que l’on s’apprête à décou­vrir l’univers aux mul­ti­ples facettes de Sweat Lodge. Mou­vante, la musique de l’agence sem­ble en effet ne pas vouloir s’installer dans un style unique mais préfér­er au con­traire picor­er un peu partout pour éviter les red­ites. Un trait com­mun à l’ensemble du plateau mais par­ti­c­ulière­ment vis­i­ble avec le set de Gilb’R qui, comme à son habi­tude, est capa­ble de nous emmen­er du dis­co à la tech­no sans aucune dif­fi­culté. Le pub­lic est séduit et garde le rythme bien qu’étant par­fois inter­pel­lé par quelques tran­si­tions éton­nantes — ce qui n’empêche pas les “Allez” de réson­ner ! Quant au set de Baikal, on gardera longtemps en tête le titre “Moda” de Retro & Grade, fil rouge qui aura su don­ner à l’ensemble une couleur très acid.

La vue depuis le set d'Isolée

En guise de gros gâteau d’anniversaire, les DJ se réfugient der­rière un nuage en bois, sup­port par­fait pour un map­ping impres­sion­nant. Des formes géométriques — tan­tôt, tan­tôt col­orées — suiv­ent le rythme de la musique et nous hyp­no­tisent dans ce décor parisien assez unique. L’ambiance est bon enfant, on se croirait presque à une fête d’anniversaire : cer­tains dansent, beau­coup prof­i­tent de la musique le nez vers le ciel, et mal­gré un pub­lic clairsemé — la faute à ce long week­end qui en a poussé beau­coup à fuir la — des groupes de dis­cus­sion se créent rapi­de­ment sans qu’il y ait besoin de con­naitre son voisin.

Isolée

Au final, le flux d’entrée et de sor­tie — une par­tie du pub­lic n’est venue que pour le set de Nino Dos San­tos et s’éclipse une fois celui-ci ter­miné — per­met à la plage de garder un coté intimiste qui est loin de nous déplaire. Isolée et Baikal prof­i­tent eux d’un pub­lic déjà établi qu’ils réus­sis­sent à faire rester jusqu’à 5 heures du matin, les traits tirés mais pas pour autant prêt à s’arrêter de danser. Aux aurores, alors que l’on s’échappe pour retrou­ver notre lit, cer­tains se présen­taient tou­jours à l’entrée intrigués par le set de Hunter/Game qui allait débuter…

Baikal

 

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