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2 juin 2014

En direct des Jardins Suspendus à Marseille

par rédaction Tsugi

Dans le Sud, on redoutait un peu l’effet soufflet de l’après “Capitale Européenne de la culture” en 2013. Il semblerait pourtant que la citée Phocéenne ait encore des cartes à jouer. En ligne de mire (même si on s’éloigne un peu de la culture) : l’ouverture du centre commercial des Terrasses du Port doté d’un splendide rooftop au dernier étage. Ce dernier a été inauguré dimanche après-midi par le collectif Gourmandiz, qui transformera ce lieu en un club éphémère deux dimanches par mois. Au programme des Jardins Suspendus: de la house sur vinyles, de quoi grignoter et du street art coloré.

On arrive vers 14h, le ciel est bleu, le soleil tape. Les lunettes de soleil sont de rigueur. On monte les escaliers extérieurs des Terrasses du Port pour arriver sur le rooftop relooké en “Jardins Suspendus”. Une fois sur la terrasse on admire la vue à 360 degrés sur Marseille. D’un côté le lieu surplombe la mer et le port autonome, de l’autre il nous offre une vue imprenable sur la ville, la plaine et la bonne mère (prononcé avec l’accent).

Par chance les organisateurs ont pensé à faire un peu d’ombre avec des tentures fabriquées avec des T-shirts. Cette technique home made n’est pas sans rappeler d’ailleurs les décorations de l’illustre Row 14, club barcelonnais qui a réouvert ses portes récemment. On entend quelques bribes de conversation qui comparent même les Jardins Suspendus aux évènements Off du Sonar. Le spot, la musique, le chill-out nous donnent l’impression d’être dans un cadre privilégié, surtout lorsque l’on sait que l’évènement était annoncé à guichets fermés.

Un peu plus tard dans la journée une légère brise rafraîchit l’atmosphère, la piste se remplit. A proximité de la scène on peut voir le live painting de l’artiste Julien Raynaud.  Âgé d’à peine 25 ans ce Marseillais croise les arts un peu comme il croise les bombes de peinture, avec des travaux hauts en couleur qui empruntent au street art, au néo-expressionisme et au pop art.

Au niveau de la touche locale, ce sont DJ Steef et Modern Jam qui ont ouvert les hostilités. Et pour cette première inédite, c’est le père du label parisien Robsoul Recording, Phil Weeks, ainsi que son acolyte Chris Carrier qui ont pris le relais. Les DJ’s se succèdent durant l’après-midi pour tisser un fil conducteur de house funky et dansante sur les 1500m² du toit terrasse.

La sauce à l’air de prendre, le soleil se couche, la majorité de la populace est en train de danser et c’est également le peak time derrière le bar. Il est donc l’heure de casser la croûte : on patiente 45 bonnes minutes pour engloutir d’une traite un gros burger. Le ventre plein, on décide d’aller éliminer le menu “cheese” sur la piste.

La nuit est claire et quelques lumières illuminent maintenant le toit. On quitte les “Jardins Suspendus” avec les paumettes rosies par le soleil, l’estomac rempli d’un burger (qui nous vaudra une belle indigestion aujourd’hui) et un arrière-goût de vacances express dans un lieu magique.

Le meilleur moment : le coucher de soleil en bord de mer.

Le pire moment : quitter les Jardins Suspendus et traverser une immense galerie marchande désertée (un peu flippant).

Pour suivre la page des Jardins Suspendus c’est par ici.

Crédit photo : Lio Mariotti

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