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11 octobre 2016

En direct des Nancy Jazz Pulsations 2016

par rédaction Tsugi

Chaque année, lorsqu’arrivent les premiers jours d’automne et que certains se sortent les plaids, à Nancy on branche les enceintes et on monte le chapiteau ! Pour sa 43e édition, les NJP (Nancy Jazz Pulsations) continuent de faire le pont entre jazz et musiques actuelles. Du coup on a été voir si leur grand écart fonctionnait toujours aussi bien.

Vikings, raideurs cervicales et Tigrou

Arrivé le vendredi soir, on file rapidement vers l’Autre Canal. La SMAC tout de rouge vêtue accueillait ce soir là Rocky, Naïve New Beaters et Las Aves. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui occupaient la scène à notre arrivée, et ils ont été la bonne surprise de ce début de festival. Du très M.I.A.-inspired « N.E.M » au titre éponyme de leur album « Die In Shanghai », leur pop électronique gonflée aux synthés et riffs de guitare et portée par la voix juvénile de la chanteuse s’est avérée être un remède parfait contre les raideurs cervicales. Heureusement pour nous d’ailleurs, car on a continué à balancer la tête toute la nuit.

Las Aves. Crédit : L’Epiphanographe (Dorian Cessa)

De retour sur le site principal au milieu de la Pépinière de Nancy, on s’est frayé un chemin jusqu’à la scène du chapiteau où on a pu voir que la reformation des Vikings de la Guadeloupe tenait toutes ses promesses : après 50 ans de carrière, le jazz créole cuivré et coloré à souhait des vieux brisquards d’Outre-Mer fonctionne toujours aussi bien, idéal pour s’échauffer avant la fièvre du Magic Mirrors. Le Magic Mirros ? C’est le club historique du festival. Les NJP y avaient convié deux artistes parfaits pour un closing : les fous furieux kraut-trance-noise de La Jungle d’un côté et le technicien DDDXIE et son set-up à base de TR-808, 707 et autres synthés vintage de l’autre ! Autant vous le dire tout de suite : le bois du dancefloor a failli s’embraser. 

Caméléons, balade aquatique et Acid Arab

Le lendemain après-midi, après avoir vu Pigalle parler musiques du monde et caméléons à une bande de bambins visiblement captivée, on nous a proposé un parcours atypique qui valait clairement le détour : une balade dans l’aquarium de Nancy, un casque sur les oreilles. Et si le catalogue marin de l’établissement vaut déjà le coup d’œil, il prend une toute autre dimension lorsque Ghost of Christmas vous accompagne de sa pop délicate et profonde. Immersion garantie ! On comprend d’ailleurs à l’écoute de leur single « Awake » pourquoi le label de sieur Laurent Garnier a décidé de les signer.

Acid Arab. Crédit : L’Epiphanographe (Dorian Cessa)

Une fois le casque rendu, on a filé voir French 79 à l’Autre Canal. Fort d’un nouvel album (dont on vous dit beaucoup de bien dans notre dernier numéro), le Marseillais échappé d’Husbands et Nasser s’est livré aux prouesses qu’on lui connaît derrière ses synthés pour un set à la fois tendre et punchy, une sorte de romance acidulée entre pop et électro. Mais la grosse claque de cette soirée c’est surtout Acid Arab qui nous l’a donné. Ceux qui ont squatté notre couv’ le mois dernier ont livré un live parfait, à l’image de leur album, une techno mâtinée de sonorités orientales sans tomber dans le cliché, avec une mention spéciale pour le morceau « Le Disco » dont on a pu vérifier l’efficacité incroyable sur un dancefloor. On serait bien revenu voir le live de Carpenter Brut après ce que l’on pensait être un simple détour par le Magic Mirrors, mais lorsqu’on a découvert l’infatigable French79 derrière les platines, on s’est dit qu’on resterait bien cinq minutes de plus… Puis cinq autres… Et ainsi de suite, jusqu’au closing.

Meilleur moment : la balade dominicale au milieu de la Pépinière avec le concert de Gallowstreet !

Pire moment : c’était Féfé ou Corneille sur la grande scène ?

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