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29 février 2016

En direct d’Oneohtrix Point Never au Trabendo

par rédaction Tsugi

Depuis quelques années, c’est un peu notre pause raclette au milieu du marathon rutabagas, notre rayon de soleil au milieu de la grisaille polaire, bref, notre bouée de sauvetage au coeur de cet hiver qui commence souvent à se faire long à cette époque. Et cette année, les loustics du festival A Nous Paris Fireworks ont pensé à ceux qui soignent leur blues du mardi gras à coups d’infrabasses, en calant, au milieu d’une prog qui assume son côté pop indé (Iñigo Montoya, Baio, Hinds…) un petit Oneohtrix Point Never des familles. Vu le potentiel « monolithe dans ton oreille interne » du dernier album de Daniel Lopatin, on prend le temps de s’exercer un minimum avec Gigi Masin et Makeness, premières parties qui tiennent davantage du côté IRCAM que du côté bourrin de la soirée. Le père Lopatin n’est pas venu seul : il est sur scène avec Nate Boyce, qui a commis tous les visuels hyper creepy qui passent sur les deux écrans plats de la scène : on aura le droit à des têtes de mort en 3D, des canapés, des catéthères et des momies gênantes comme offre visuelle. OK, Nate. Pour le son, il accompagne le maître à la guitare, l’autre moitié se mettant davantage en avant que lors de ses précédents lives, communiquant même au micro. Derrière un vocoder façon « ghoule arthritique », évidemment. Résultat des courses : un live compact, au spectre sonore dense, aux nombreux aigus, qui passe en revue principalement les morceaux de Garden Of Delete en leur donnant une vraie couleur live. On retiendra deux titres en particulier : le technoïde « Mutant Standard », un poil changé dans sa structure, dont la fin épique et violente verra son efficacité décuplée par rapport à la version album. Et le « slow » de l’album, « No Good », qui sera joué en rappel, et qui fera vibrer nos entrailles de toute la force de ses fréquences basses. Une expérience radicale qui ne laissera personne indifférent : on aura entendu quelques grognements, mais surtout des « c’était le meilleur concert du monde ». On pencherait pour la solution 2.

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