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27 octobre 2014

Exclu : « So Fine », la booty house salace de Kill Frenzy

par rédaction Tsugi

Kill Frenzy est belge, habite à Berlin et est probablement le mec le plus salace de la house. Quoi de plus normal donc, qu’il se retrouve sur le label de Claude VonStroke, Dirtybird, hub d’artistes qui n’ont pas peur de pousser un peu les murs pour se faire une place. Grâce au coup de pouce, d’ailleurs, d’un autre musicien qui nous avait allégrement tapé dans l’oeil, Nick Monaco

Si ce dernier n’avait déjà pas peur de jouer la corde sensuelle, Kill Frenzy passe à l’étape supérieure et devient carrément obscène : un beat qui déglingue et des morceaux sans équivoques : « No Panties », « Warm Inside »… Si le jeune homme est provoc’, c’est qu’il a baigné dans les effluves moites de la ghetto house. « J’imagine que ça a déteint », rigole-t-il. « J’adore voir la réaction des gens quand ils entendent ça, les voir danser, rigoler et passer du bon temps. Je veux qu’ils aient le même feeling que celui que j’ai eu la première fois que j’ai écouté ce genre de musique. » Sur cet album pourtant, il dis avoir mis la pédale douce sur les explicit lyrics, « pour ne pas être mis dans une case ». « J’essaie de faire de la bonne musique underground, avec un peu d’humour mais jamais cheesy. Je crois que c’est très important ! »

La preuve avec le tube qui l’a fait exploser, « Booty Clap », dans lequel il a samplé DJ Funk, pionnier du booty house et adeptes des délires porno. Un hymne au fessier qui a été joué par à peu près toute la planète électro, de Skrillex à Soul Clap en passant par Gesaffelstein – et il doit bien être le seul à pouvoir mettre tout ce petit monde d’accord. 

Le 10 novembre, sortira son premier album, intitulé TYLR SWFT (« Je voulais juste quelque chose de pur », justifie-t-il). « Dans ces morceaux, toutes mes humeurs et mon processus de pensées du moment ont été capturés. Maintenant, ce n’est plus à moi, c’est aux gens d’écouter, de se faire leur propre idée et d’interpréter à leur manière. » Ce qu’on en pense, nous, c’est qu’il doit se passer des choses pas nettes dans le cerveau du belge. Et que vraiment, c’est tant mieux. 

En attendant la sortie de l’album, Kill Frenzy partage son titre « So Fine » et ses secrets de fabrication : « J’étais à Londres, dans la chambre de ma copine. J’ai fais cette mélodie smooth et sexy quand ma copine dormait à côté de moi. Je la regardais et j’ai commencé à enregistrer « Your booty so fine, I wanna make you mine, your booty so fat, let me hit it from the back ». Et elle s’est réveillée. C’était parfait ! ». 

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