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© Matrix Heisenberg
18 mai 2022

« Salam », le documentaire de Diam’s sur sa vie, sera diffusé au cinéma en juillet

par Antoine Gailhanou

Elle revient. Mais au cinéma, cette fois. 10 ans après son départ de l’industrie musicale, Diam’s annonce la sortie prochaine de Salam, documentaire qu’elle co-réalise revenant sur son parcours, de la musique à l’islam. D’abord projeté à Cannes, il sera ensuite visible au cinéma les 1er et 2 juillet.

Diam’s compte toujours. Au sommet du rap français dans les années 2000, elle a ensuite brusquement disparu du milieu après son quatrième album en 2009, annonçant sa retraite en 2012. Mais son souvenir et son impact sont encore visibles. La voilà de retour dans la lumière avec un film retraçant son parcours. Soit « la gloire, la psychiatrie, la quête de sens et sa conversion à l’Islam » comme l’explique un communiqué publié le 2 mai. L’ex-rappeuse expliquait : « j‘ai voulu retourner sur mes traces et faire voyager le spectateur avec moi. Replonger dans mes souvenirs et leur redonner vie avec ma plume et la caméra. »

Car pour garder le contrôle sur son propos, elle assure elle-même la mise en scène de ce documentaire, épaulée de Houda Benyamina, réalisatrice du film Divines en 2016, et d’Anne Cissé. Nommé Salam et produit par Brut, le docu sera projeté le 26 mai en compétition officielle du festival de Cannes. Et surtout, il sera disponible au cinéma sur une courte période de deux jours, les 1er et 2 juillet.

 

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De son vrai nom de Mélanie Georgiades, Diam’s avait déjà retracé son parcours dans deux livres, Autobiographie et Mélanie, française et musulmane. Convertie à l’islam en 2008, elle a depuis placé sa foi au cœur de sa vie, tout en se renouvelant comme femme d’affaires. Elle a créé sa propre agence de voyages (allant entre autres vers La Mecque) ou sa marque de papeterie, tout en se consacrant à plusieurs causes humanitaires. « Pendant des années, on a frappé à ma porte me demandant l’autorisation de mettre ma vie en scène, de la jouer, de l’interpréter » déclare-t-elle via un post Instagram. « J’avais comme le sentiment que l’on me demandait de donner les clefs de ma vie pour que d’autres puissent en faire un film. » Fidèle à elle-même, elle a donc décidé de s’en charger elle-même.

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