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10 avril 2017

S a r a s a r a, superbe découverte occulte

par Clémence Meunier

« My lover wants me dead » : si la vie sentimentale de s a r a s a r a n’a pas l’air évidente (c’est le cas de le dire) à en croire les paroles de « S u n », on ne peut qu’imaginer une vengeance des plus terribles en regardant son clip – de quoi merveilleusement bien accompagner un titre hypnotique, comme tout droit sorti d’un coven de magiciennes, convoquant aussi bien le maître Trent Reznor que la nordique Fever Ray.

La vidéo, qui rappelle celle de « Bye Bye Macadam » de Rone pour son côté « sorcières habillées en noir et entamant une danse de transe », a été réalisée par Michiel Robberrercht et utilise une drôle de caméra : le tondoscope. Inventée par le réalisateur belge Gust Van Den Berghe, elle filme à 360° et offre ainsi des images circulaires. « Filmer, c’est facile, puisque tout a l’air beau dans un cercle, la balance esthétique est très différente », a expliqué le réalisateur-inventeur. « Raconter une histoire, par contre, c’est complexe. Vous ne retrouvez jamais de plan d’ensemble, pas de sentiment de distance. La seule chose qui vous aide à raconter votre histoire, ce sont les détails »… Détails qui, entre la chorégraphie, les costumes et le soin apporté au décor, ne manquent pas dans « S u n ».

La sortie de ce clip est aussi l’occasion de découvrir une artiste française passée relativement inaperçue par chez nous. Mais s a r a s a r a s’est déjà faite repérer par les Anglais au nez fin : déjà citée dans The GuardianRolling Stones ou The Fader, la chuchoteuse est annoncée au line-up des gigantesques festivals The Great Escape et Glastonbury… Mais aussi (ouf !) aux Inouïs du Printemps de Bourges, où elle présentera son album A m o r F a t i sorti en novembre dernier.

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