Skip to main content
20 février 2013

Tsugi Parie Sur : Balistiq, l’interview

par rédaction Tsugi

Le duo de East London, que nous avons placé dans notre rubrique « Tsugi Parie Sur » dans le dernier numéro de Tsugi, se laisse découvrir en quelques questions.

 

Racontez-nous d’où vous venez.

On a tous les deux (Andrew Stewart-Jones et Ryan Sutherland) grandi à Londres, dans l’East End pour être plus précis. Notre environnement n’était probablement pas très différent de celui de chacun, nous avons fait l’expérience d’une vie classique de gamins de la ville, même si nous sommes tous les deux de descendance caribéenne.

 

Vous avez grandi dans une famille musicale ?

Très musicale. Nos familles ont une grande influence sur notre parcours musical, pas seulement par ce qu’ils passaient à la maison mais aussi parce que beaucoup de nos proches ont été ou sont toujours très impliqués dans le milieu.

 

Vos premières idoles musicales ?

C’était évidemment des légendes comme Michael Jackson ou Bob Marley. Mais quand on s’est mis à produire ensemble on a vraiment plongé corps et âme dans le travail des Neptunes…

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On s’est rencontré via un ami commun à nos 15 ans, mais ce n’est que quelques années plus tard qu’on s’est vraiment rapprochés, on s’est retrouvés à l’université ensemble à partager quelques classes. Ensuite les choses se sont faites naturellement parce qu’on faisait de la musique tous les deux, un matin dans le bus qui nous amenait à la fac on a commencé à parler de ce qu’on produisait. On a décidé d’un coup qu’on bosserait ensemble, sous le nom Balistiq. Ça n’est pas resté un hobby bien longtemps.

 

Vous avez déjà pas mal de productions pour d’autres derrière vous ! Comment avez-vous eu cette chance ?

Ces connexions se sont pour la plupart faites par le bouche à oreille, les copains des copains etc. On a produit pour une grande variété d’artistes, des MCs undergrounds locaux plus ou moins connus comme Wiley, JME, Chipmunk ou Trim à des chanteuses mainstream comme Daley ou Delilah qui nous ont bizarrement amenés dans les charts.

 

La trap est sur toutes les lèvres. C’est le début de la fin ?

La trap est là depuis des années ! C’est juste du hip-hop… rien de bien nouveau. La seule différence c’est que beaucoup plus de gens sont au courant maintenant via des DJs de club qui en ont extrait des éléments et les ont repackagé sous forme de dance music. On pourrait vous citer une liste infinie de noms des années 90 et 2000 qui sont l’origine de la trap. La musique va continuer à bouger et tout cela aura changé avant même qu’on ait réussi à mettre des noms dessus.

 

Vos plans pour l’année à venir ?

Juste continuer à faire de la musique que les gens apprécient et construire la marque Balistiq.

 

Morceau préféré de tous les temps ?

Impossible de n’en choisir qu’un… Mais “Bohemian Rhapsody” serait méritante.

 

 

Votre morceau du moment ?

“Drawn to your Light” de Purple Ferdinand

 

 

Le morceau dont vous êtes le plus fier ?

Jusqu’ici probablement « Go » parce que c’était tout l’opposé de ce qui sortait à cette époque et que ça a bien marché.

 

 

Écoutez et downloadez leur mixtape instrumentale

 

 

Propos recueillis par François Blanc

 

Visited 3 times, 1 visit(s) today

Leave a Reply