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26 avril 2013

Tsugi Parie Sur : Beatrice Eli, l’interview

par rédaction Tsugi

Encore une prometteuse jeune suédoise qui vient dépoussiérer la pop électronique avec grâce.

D’où viens-tu ?

J’ai grandi dans une petite banlieue de Stockholm, Farsta, avec ma petite sœur, ma mère, mon père et nos deux chats. Mes parents ne sont pas trop du genre fanas de musique, de toute mon enfance ils n’ont fait tourner dans la maison que trois disques, Songs in the key of life de Stevie Wonder, Medusa d’Annie Lennox et un genre de best of de Leonard Cohen. Des chansons et artistes qui ont eu un réel impact sur moi. Ma mère, ma sœur et moi chantions souvent toutes les trois à la maison.

Comment t’es-tu mise à la musique ?

Je n’avais pas de groupe et j’étais vraiment à chier à la guitare comme au piano : je voulais chanter par-dessus des gros beats alors je me suis acheté mon petit micro studio et j’ai commencé à produire des sons et à écrire des chansons par-dessus.

 

À quoi ressemblait ta première chanson ?

Je ne m’en souviens pas trop. Mais je suis sûr que c’était un truc à propos d’amour et que c’était franchement mauvais.

Il y a une vague suédoise impressionnante, d’Elliphant à Faye ou Kate Boy. Tu t’en sens proche ?

Tout à fait, la girl power generation va dominer l’industrie ! Je connais les membres de Kate Boy, qui sont tops. Et il y a encore beaucoup d’autres artistes du genre passionnantes, Noonie Bao, Julia Spada et Lune. Elles ont tout pour objectif commun de faire de la pop d’un autre level.

Crois-tu que Lykke Li a ouvert la voie à ces jeunes femmes ?

Il y a beaucoup de fausses Lykke Li qui sont sorties c’est sûr (rires). Pas seulement des Suédoises, d’ailleurs. Mais c’est vrai qu’il faut admettre que Robyn et elle ont montré la voie, montré notamment qu’on pouvait réussir hors de nos terres.

 

Qui sont tes influences ?

Je suis du genre à me passionner pour un artiste à fond, ne plus écouter que ça pendant trois mois et ensuite complètement passer à autre chose. Mais Gwen Stefani, Neil Young et Andre3000 sont les trois dont je ne me lasse jamais.

La suite, c’est quoi ?

Finir l’album, je ne peux penser qu’à ça en ce moment. La suite, seuls les dieux en savent plus…

Ton morceau préféré de tous les temps ?

Arf c’est impossible de répondre à ça ! Mais « Don’t Speak » de No Doubt est d’une absolue perfection.

 

Le morceau que tu passes ton temps à écouter en ce moment ?

Sugababes « Lay Down In Swimmingpools » (produit par Blood Orange, ndlr)

Le morceau qui n’aurait jamais du exister ?

Dr Bombay, « Calcutta ».

 

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