Moonchild Sanelly, étoile montante d’Afrique du Sud a sorti en ce début d’année son troisième album Full Moon (via Trangressive Records). Une ode au genre qu’elle se revendique : le « futur ghetto funk ».
© Phatstoki
Impossible de passer en 2025 à côté de ce look coloré, de ces tresses bleues iconiques et de l’aura de cette native de Port Elizabeth. Moonchild Sanelly nous le prouve avec ce nouvel album : elle compte bien conquérir son public au-delà des frontières d’Afrique du Sud. Mission accomplie : nous, on est séduit.
Sur des airs qui tendent à de l’hyperpop, Full Moon confirme la place de Moonchild Sanelly dans la prestigieuse liste des artistes à suivre. La reconnaissance internationale qu’elle mérite depuis longtemps.
En feat sur « My power » de Beyoncé en 2019 ou « With love to an ex »de Gorillaz en 2020, Moonchild Sanelly fait forte impression avec son album Phases en 2022. Sortant des sentiers tout tracés des genres musicaux, elle développe le sien : un « futur ghetto funk », fusion de sonorités hip-hop, afro-punk, electro-pop, gqom, kwaito et amapiano. Rien que ça.
Cette proposition, aussi prometteuse que maximaliste, n’est pas passée à côté du radar pointilleux de COLORS qui sort en juillet 2024 son single « Sweet & Sauvage »:
© Phatstoki
Compilation de ces derniers singles, Full Moon est une nouvelle strate de son univers en constante expansion, qu’elle appelle « futur ghetto-funk ». Produit par Johan Hugo et enregistré au Malawi, au Royaume-Uni et en Suède, l’album comprend douze chansons aussi libérées qu’intimes représentant le cœur, l’esprit et l’âme de l’artiste. Version la plus complète de son personnage, elle suit la tradition des rappeuses pop américaine en lui donnant un nouveau souffle plus léger et farfelu.
Alors que « Do My Dance » ne ment pas sur ses intensions de faire la fête, l’album s’accompagne aussi de quelques tracks plus introspectifs donnant sur une prod chargée de la profondeur au projet.