BCNR, Kids Return, DJ Koze, Malvina… Les sorties de la semaine
Cette semaine encore, les artistes continuent de nous régaler avec de nouvelles sorties. Voilà Kids Returns, Miel De Montagne, Black Country New Road, DJ Koze, Oscar Jerome, Selman Faris, ou encore Rachel Chinouriri, Malvina et Julia Jean-Baptiste.
Par Siam Catrain, Oumeyma Aouzal et Corentin Fraisse
Kids Return – 1997
Avec son second album 1997, le duo parisien Kids Return (Adrien Rozé et Clément Savoye) opère un virage audacieux vers des sonorités britanniques. Délaissant les influences pop hexagonales et californiennes de leur premier opus, ils explorent ensemble des territoires plus bruts et viscéraux. Les nouvelles compositions sont ancrées dans une indie pop rock et psyché, laissent éclater des guitares rugissantes et des rythmes effrénés.
Au cœur de cet album, « My Hero » se distingue comme un hommage poignant à un être cher disparu. Enregistré en analogique avec des musiciens live, 1997 témoigne de la volonté du duo de créer une musique intemporelle et authentique.
Miel De Montagne – Ouin Ouin
Miel de Montagne et ce troisième album mêlent habilement productions électroniques et influences pop, reflétant la vie simple que l’artiste mène à la campagne avec ses parents, ses histoires d’amour, son skate et son chien. Entre euphorie et mélancolie, l’auditeur à juste à accueillir chaque émotion sans retenue. On peut évoquer ‘Le roi Soleil‘ synth-pop exotique aux accents reggae, ou encore ‘Fou de toi‘ exprime en 140 secondes une intensité émotionnelle. Miel De Montagne présentera cet album sur scène, notamment à l’Olympia le 16 mai, avant de partir en tournée européenne passant par l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Espagne et la Belgique.
Rachel Chinouriri – Little House
Dans la Little House de Rachel Chinouriri, l’arrangement est épuré mais les souvenirs et les émotions sont brutes. En passant de pièce en pièce, on explore les murs qui accueillent les sentiments de Rachel Chinouriri entre exaltation et introspection. « Can we talk about Isaac? » s’ouvre sur une indie pop lumineuse, tandis que « 23:42 » renforce l’ancrage de l’EP dans une production plus affirmée, où la voix de Rachel danse entre vulnérabilité et affirmation. « Judas » et « Indigo » dévoilent une autre facette : des atmosphères tamisées et un minimalisme assumé. À la croisée du songwriting introspectif et de la pop alternative, Little House capte l’instant où l’amour devient le lieu de renouveau. Disque court, mais chargé d’une profondeur insaisissable.