
C’est à l’ombre d’Aulnoye-Aymeries, dans les Hauts-de-France, que se déroule l’envoutante expérience des Nuits Secrètes. Du 11 au 13 juillet, la rigueur artistique et la joie populaire se mêleront dans une expérience trouvable nulle part ailleurs : ‘La Noche’, nouvelle scène de l’excellent festival nordiste (au-delà de la prog toujours aussi fournie et des fameux Parcours Secrets)
(Si vous avez eu ‘Week à Rome’ d’Etienne Daho en tête après avoir lu le titre de l’article, c’était l’effet escompté. Mais vous êtes officiellement vieux. Et nous aussi.) Nuits Secrètes, festival emblématique du Nord qu’on a particulièrement apprécié au fil des années, revient pour une 23ᵉ édition qui s’annonce d’ores et déjà emblématique. Durant trois jours, les festivaliers pourront vibrer au rythme d’une programmation aussi diverse que savoureuse.
Le shatta transpirante de Maureen va faire s’entrechoquer les corps là où House of Jambon Beurre, collectif de drag queen qui anime les soirées lilloises, présentera en exclusivité un bingo absurde et spectaculaire. Et puisqu’il faut bien se défouler, Fat Dog et son rock’n’roll hargneux va vous faire faire des pogos.
Dans un autre registre, Perceval va porter la sainte parole de la techno médiévale en faisant danser aussi bien gueux que gentes dames. Et Vaudou Game, le groupe de funk togolais se chargera de faire s’épuiser le public jusqu’à que les jambes ne suivent plus.
Mais Les Nuits Secrètes, ce n’est pas seulement un line-up cinq étoiles, c’est aussi un festival pionnier des expériences inattendues. Ils le revendiquent d’ailleurs : ils appellent ça le « savoir-fête ». Il est vrai qu’on avait particulièrement aimé cette ambiance constante de safe-place. Une vraie impression d’être ensemble, que ce soit avec le staff, les artistes et bien sûr le reste des festivaliers.
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Aux Nuits Secrètes, pas de dogmes, encore moins de frontières. Le son est sacré, mais le ridicule est permis. Chacun vient comme il/elle est et danse comme il/elle veut. Et bien cette année, le savoir-fête prend une nouvelle forme : La Noche.
Un club éphémère, mystérieux et festif. 400 m², sept heures de sons, sons et lumières d’exception. Ici pas de line-up annoncé, pas d’horloge et encore moins de repères. Seule la musique compte, dans son versant le plus inclusif et libérateur – hors du temps, il ne reste plus qu’à danser.
Pour rappel Nuits Secrètes, ce sera aussi la légende berlinoise Paul Kalkbrenner, Divin0 et ses torrides sets latino-perreo-reggaeton, Kompromat, le projet noir-flamboyant de Vitalic et Rebeka Warrior, la techno-fanfare allemande de Meute, ou encore Jersey et leurs synthés maltraités.
RDV du 11 au 13 juillet, toujours à Aulnoye-Aymeries !