Tsugi Mag n°182 : Miki, Iliona, Solann, Yoa, engagées

Tsugi Mag n°182 : « Miki·Iliona·Solann·Yoa, engagées » : le Tsugi Magazine 182, numéro de l’été, est sorti !

Version papier disponible partout et à commander ici 👈

432. C’est le nom d’éditos que j’ai écrits. Au moment de démarrer ce qui sera mon dernier, un souvenir particulier me revient à l’esprit. Je pense à ma chronique de l’album de Photek, Modus Operandi, envoyée comme une bouteille à la mer au rédacteur en chef de Trax de l’époque, Alexandre Jaillon, sans imaginer une seule seconde qu’un jour que je lui succéderai.

Le magazine venait de se lancer à l’été 1997, et la couverture consacrée aux Chemical Brothers affichée dans les kiosques, m’avait poussé à tenter ma chance. Je n’étais pas encore journaliste. Je rêvais depuis mon adolescence, rythmée par la lecture des ancêtres Rock & Folk et Best, d’être « rock critic » comme on dit (le terme « electro critic » n’a jamais trouvé preneur), mais, malgré mes tentatives, les portes de la profession étaient restées closes.

Alors quand Alex, séduit par ma prose, m’embarque dans l’équipe, c’est un peu comme si j’avais gagné la Ligues des champions sous les couleurs de l’OM. Au fil des années, cette sensation ne m’a jamais quitté, car je sais combien il est précieux d’exercer un métier-passion. Surtout quand on a pu connaître par le passé des emplois purement alimentaires. Les multiples dépôts de bilan et autrtes rachats qui ont rythmé la vie chez Trax n’ont jamais altéré cette flamme.

Et c’est bien ce parcours accidenté qui a conduit à la naissance de Tsugi en 2007 et qui se termine pour moi avec une splendide conclusion. Une couverture tournée vers l’avenir, avec quatre jeunes artistes, Yoa, Solann, Iliona, Miki. La force de leurs personnalités, à trevars l’indépendance de leur discours, dépasse le cadre strict de leur musique, pour s’insérer dans une réflexion plus globale sur une société où les rapports hommes-femmes sont loin d’être apaisés et où les réseaux sociaux tissent une toile sans cesse plus grande et opaque.

Dans ce monde en perpétuelle évolution, o, peut faire à mes amis Alexis Bernier et Benoît Carretier, qui vont me succéder, pour continuer à porter Tsugi vers un futur radieux. Parce que le temps est venu pour moi de raccorcher les crampons avant de faire le match de trop. Love vibration.

Par Patrice Bardot

SOMMAIRE :

« Miki, Iliona, Solann, Yoa, engagées » : le Tsugi Magazine 182
Un numéro aussi disponible en version numérique ici 👈