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29 février 2016

Arnaud Rebotini nous a parlé de ses machines favorites

par rédaction Tsugi

Le week-end du 5 mars prochain se tiendra à La Machine du Moulin Rouge à Paris la première édition du salon Space in Faders dédié à la production électronique. Les plus grands fabricants et labels y seront représentées – Korg, Ableton, Roland, MoogNative InstrumentsElektron pour ne citer qu’eux – et les participants pourront y tester de nouveaux produits et bidouiller à leur aise. Des masterclasses sont également au programme, ainsi que des lives de Pit Spector, Krikor, Society of Silence et Arnaud Rebotini.

Pour l’occasion, ce dernier a pris sur son temps malgré son actualité chargée – il sort un album Frontieres le 22 avril prochain en duo avec Christian Zanés – et s’est prêté au jeu des questions/réponses. Il nous livre ainsi des anecdotes sur les machines qu’il affectionne particulièrement, nous révèle celle qu’il emporterait sur une île déserte et donne des conseils à ceux qui voudraient débuter dans le game. Ah, et puis si vous voulez lui faire un petit cadeau, Arnaud Rebotini nous a également révélé les machines dont il rêve secrètement la nuit… Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a plus d’un Korg à son arc. 

1. Quelle a été ta toute première machine ?

Ma premiere machine était un JX 8P qui, à l’époque (1993-1994) n’était vraiment pas cher. C’était un des rares synthés analogiques polyphoniques et Midi. A l’époque, les ordinateurs ne permettaient que de piloter des synthés en midi, et n’offraient pas de possibilités de mixage en digital comme aujourd’hui. Il fallait donc se constituer un petit parc de machines assez rapidement, j’ai donc ensuite fait l’acquisition du S950 Akai, d’une TR 909 ainsi que d’un SH101, d’une table de mix et de quelques effects.

2. Et ta dernière découverte en la matière ?

Je viens d’intégrer dans mon set up live un Beatstep Pro de chez Arturia, qui me permet de contrôler mon PRO one et un SH101. Il s’agit d’un step sequencer très pratique en live comme en studio, c’est une des rares machines qui parviennent à allier ce qu’il a de mieux dans la technologie vintage, avec des fonctionnalités modernes.

3. Quelle est la machine dont tu ne pourras jamais te séparer et que tu emporterais sur une île déserte – pour peu qu’il y ait moyen de la brancher ?

Je prendrais mon Jupiter 8, c’est un peu facile certes, c’est la Rolls des synthés polyphoniques, je dis souvent qu’avec lui, tu règles tous tes problèmes de son de synthé (ou presque). Basse, sequence, nappes… à chaque fois les sons produits sont magiques.

4. Est-ce qu’il y a une machine que tu rêverais de posséder ?

Il y en a même pas mal. J’aimerais avoir: un ARP 2600, EMS VCS3, un Modulaire mood des années 70, la liste pourrait être longue… Il existe tellement de belles machines.

credits :  Julien Philippy

5. Justement, combien de machines possèdes-tu ?

Je ne sais pas exactement mais une bonne vingtaine…

6. Et quelles machines conseillerais-tu à un mec qui débute ?

Sans hésiter, je dirai le SH 101. C’est une machine extrêmement versatile, son ergonomie est parfaite, elle permet une bonne comprehension du principe de synthèse soustractive. Ce petit synthé a un mini sequenceur interne, un arpeggio, très pratique pour le live sans parler du son, qui a fait l’histoire de la musique électronique. C’est un de mes premiers synthés et je l’utilise régulièrement dans mes productions, et en live en solo comme avec Black Strobe j’en ai 2 sur scene. SH 101 pour tous.

7. Tiens à ce propos, est-ce que tu utilises différentes machines en solo et avec Black Strobe ?

Disons qu’il n’y a pas de machine particulièrement dédiée a l’un au à l’autre, mais il vrai que dans Black Strobe avec la presence d‘un batteur, j’utilise moins mes boites a rythmes.

8. Et si tu devais choisir trois machines pour réussir un live parfait, quelles seraient-elles ?

Si je ne devais avoir que 3 machines en live, je privilégierais le setup qui offre le plus de liberté possible, qui laisse le plus de place à l’improvisation. Je dirais donc : une boite a rythme type Roland, TR 707, TR 808, TR 909, TR 606, qui permettrait de ‘trigger’ un SH 101 avec un polyphonic qui serait aussi doté d’un Arpegiateur, soit un KORG Poly6, Roland JUNO 60, Sequencial circuit Prophet 600. 

Tour:

March 19 – La Cordonnerie @ Romans with Pierre Henry
March 26 – Lieu Unique @ Nantes with Pierre Henry
April 23 – Le Nouveau Monde @ Friburg
May 6 – Les Nuits Sonores @ Lyon // A day with Laurent Garnier

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