C’est vendredi, c’est jour de sortie ! Vu qu’il est parfois difficile de s’y retrouver avec tous les disques qui sortent chaque semaine, Tsugi a décidé de vous faciliter la tâche en vous faisant une petite sélection de galettes – LPs et EPs confondus – qui viennent de paraître et qui nous font vraiment envie. Voici donc de quoi accompagner votre week-end !

Bjarki – This 5321 [Trip]

« Quand Nina compile un EP pour toi, il y a toujours un but bien précis dans sa tête, et tu sais qu’elle prépare quelque chose. C’est vraiment inspirant de la suivre dans sa démarche. » raconte Bjarki pour la quinzième sortie du label de Nina Kraviz. En quatre tracks, le producteur islandais nous prouve encore une fois son talent d’explorateur de sonorités. Des fréquences aquatiques parsemées de voix désorientées, toujours menées par un kick soit linéaire et percutant (« This 5321 »), soit bien breaké (« Galopinn muninn »). C’est dark, mais toujours aussi efficace.  

Veerus – Beat That EP [Yoshitoshi Recordings]

Avec plusieurs sorties à son actif sur Yoshitoshi Recordings en collaboration avec Maxie Devine, Veerus revient, mais en solo cette fois-ci. Le producteur vénitien nous dévoile son penchant pour une techno obscure, idéalement façonnée pour de gros soundsystems. Si la version originale de « Beat That » reste très dark, le remix des anglais d’OC & Verde ajoute une touche de lumière au décor nous envoûtant tout aussi sûrement, un peu à la manière de Tale Of Us.

Pascal Hetzel – Timelapse [Caduceus Records]

Après une courte pause, le label suisse revient avec un ami de longue date, Pascal Hetzel. Le producteur allemand signe là un EP qui transcrit parfaitement l’héritage de la techno des années 90 dans le présent. « Motion Blur » ouvre le bal en douceur comparé aux autres tracks. Un synthé hypnotique filtré à souhait nous fait tourbillonner sur une ligne de basses toute en profondeur. « Stutter » rompt complètement avec cette atmosphère deep, en envoyant dès le départ un kick bien plus percutant. Avec « Timelapse », Pascal Hetzel nous replonge dans l’atmosphère industrielle et froide des hangars berlinois tandis que « Strobe » conclut l’EP sur une note obscure parée de nappes glaciales à la réverbération envoûtante.