Chronique : Broken Bells — After The Disco

Bin­go. On a dif­fi­cile­ment pu échap­per à la triplette de hits échap­pée du pre­mier album (2010) de Bro­ken Bells : “Vapor­ize”, “The High Road”, “The Ghost Inside”. Le genre de sucreries qui col­lent instan­ta­né­ment aux oreilles. De la belle ouvrage pop, tour­nant par­fois à l’exercice de style un peu facile, dont les respon­s­ables se nom­ment Dan­ger Mouse, qu’on ne présente plus, et James Mer­cer le chanteur de The Shins.

Trois ans plus tard, leur pop tou­jours plus accrocheuse se nappe par­fois d’une petite couche d’électronique, James monte un peu plus dans les aigus au risque de son­ner par­fois comme les Bee Gees (“Hold­ing On For Life”) mais dans le fond, la recette reste la même. Ce qui con­vien­dra évidem­ment aux fans de la pre­mière heure, mais qui nous laisse de mar­bre. Un peu comme leur pro­duc­tion clin­ique qui prend soin de bien gom­mer toute aspérité. Hélas. 

After The Dis­co (Columbia/Sony Music)