Chronique : Dirtybird Players — Dirtybird Players

Il y a de cela un an sor­tait la com­pi­la­tion Hatched réu­nis­sant selon les dires de son insti­ga­teur Claude Von­Stroke “la prochaine vague”, essen­tielle­ment des petits nou­veaux, donc. Aujourd’hui, pour cette Dirty­bird Play­ers, l’idée direc­trice con­siste plutôt à rassem­bler les toutes fraîch­es pro­duc­tions des piliers du label. Des tracks fagotés pour l’occasion, comme un bilan, après pas loin de dix ans d’un activisme house tourné corps et âme vers l’appel du booty bass. Comme un hom­mage, aus­si, ren­du à cet acharne­ment à vouloir pro­pos­er un son nou­veau pour San Fran­cis­co à un moment où la ville se figeait légère­ment, et à organ­is­er des soirées avec une énorme ambi­tion de fun tout à fait opposée à un sno­bisme de caste. De la basse qui bounce en veux-tu en voilà, en prove­nance des stu­dios de vétérans tels Justin Mar­tin, Wor­thy ou Claude Von­Stroke lui-même, ain­si que Shad­ow Child, Eats Every­thing, Friend With­in, Kill Fren­zy & Nick Mona­co ou encore les petits nou­veaux de Cause & Affect, dont il a fal­lu retrou­ver la piste après un envoi anonyme. Une vraie cohé­sion dans le son, avec tout de même des choses plus exci­tantes que d’autres à l’image de l’excellent “Afloat” de GoldFFinch ou du clas­sique instan­ta­né, chic et déviant “Chop Nek” de Von­Stroke. Océan bassi­fique. (Clé­ment Fabre)

Dirty­bird Play­ers (Dirtybird/La Baleine)