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3 janvier 2014

Chronique : Ezra Furman – Day Of The Dog

par rédaction Tsugi

Commencer un album par “I Wanna Destroy Myself” n’est pas forcément la manière la plus engageante de faire connaissance. Mais la fougue power pop irrésistible que met Ezra Furman dans ce triste aveu nous donne immédiatement envie de lui gueuler dessus : “Déconne pas, attends au moins la fin du disque avant de te foutre en l’air.” Même si on veut bien croire que le rayonnement tout relatif de ses trois albums précédents depuis 2007 avec The Harpoons, sans compter le peu d’écho reçu par son disque en solo l’an dernier, aient contribué gravement à déprimer le Chicagoan.

Dans une bouffée d’orgueil il vient pourtant de s’arracher les tripes sur ce magnifique Day Of The Dog dont il livre sur la pochette quelques-unes des clés pour le comprendre. En vrac et il en manque : punk, Occupy Wall Street, Tom Waits, freedom, psalm 82, sickness, blood, Velvet Underground, love, dark, trash, Greil Marcus. Difficile de mieux faire comme résumé. Non, Ezra, tu n’es pas tout seul ! (Patrice Bardot)

Day Of The Dog (Bar None Records)

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