Chronique : JD Twitch — The Underground Sound Of Glasgow

Ville sans charme, pas très bien famée et bal­ayée par la pluie, Glas­gow a peu de choses à offrir si ce n’est une vie noc­turne trép­i­dante, qu’ont longtemps incar­née le label Soma et le club The Arch­es, ou le duo de DJ’s Opti­mo et ses soirées Espa­cio. Rien de sur­prenant alors à retrou­ver l’Optimo JD Twitch à la réal­i­sa­tion de cette com­pi­la­tion mixée dédiée à la métro­pole écos­saise, pre­mier volet d’une série ini­tiée par le label Glas­gow Under­ground, dévolue aux villes et à leurs pro­duc­tions, appréhendées par le prisme d’un DJ local. Un con­cept qui n’a rien de nou­veau, mais qui fonc­tionne tou­jours, surtout lorsqu’il n’est pas traité comme une sorte de Guide du routard musi­cal. Il ne fau­dra donc pas s’étonner de ne trou­ver aucune trace de la vivace scène dub­step et wonky de Glas­gow, emmenée par Rustie et Hud­son Mohawke. Loin d’être exhaus­tif, cet Under­ground Sound Of Glas­gow, c’est avant tout le Glas­gow d’Optimo, et bien qu’assez éclec­tique — bal­ayant un spec­tre qui va du funk à l’acid -, il reste quand même acquis à la house et aux beats 4x4. On ne s’en plain­dra pas. Car finale­ment, on écoutera ce mix comme on a tou­jours écouté les mix­es d’Optimo, en remuant la tête et avec l’irrésistible envie d’aller danser. (Gérome Darmendrail)

The Under­ground Sound Of Glas­gow (Glas­gow Underground/La Baleine)