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23 août 2012

Chronique : Josh Wink – When A Banana Was Just A Banana

par rédaction Tsugi

La banane de Josh Wink est plus “comic” que celle d’Andy Warhol, et tout aussi jaune smiley que sa cousine créole. Du carburant “To Stay Out All Night”, voilà ce que le producteur végétarien propose sur ce quatrième album. à l’instar de Luke Vibert qui a rehaussé le smiley avec YosepH, Josh Wink cultive toujours de fortes affinités avec le son acid, même s’il n’utilise plus forcément les mêmes vieilles marmites pour mitonner son groove chamanique. L’influence 90’s de ce qu’il nomme “jackin’ house tech” est toujours palpable, mais ses bananes hypnotiques vont aussi puiser leurs vitamines du côté minimal-tribal, en tordant, ralentissant le groove pour mieux installer les danseurs dans les hautes sphères de la transe.

Le but est le même depuis que Josh joue les électro-sorciers : il s’agit toujours d’atteindre “A Higher State Of Consciousness”, même si l’ascenseur pour les hauteurs s’appelle aujourd’hui “Airplane Electronique”. Quant à la destination finale, elle n’est plus quelque part Left Above The Clouds (premier album en 1996), mais carrément “…To The Sun”. C’est quand même dingue le pouvoir de la vitamine C… (Stéphanie Lopez)

When A Banana Was Just A Banana (Ovum/La Baleine)

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