Chronique : Josh Wink — When A Banana Was Just A Banana

La banane de Josh Wink est plus “com­ic” que celle d’Andy Warhol, et tout aus­si jaune smi­ley que sa cou­sine créole. Du car­bu­rant “To Stay Out All Night”, voilà ce que le pro­duc­teur végé­tarien pro­pose sur ce qua­trième album. à l’instar de Luke Vib­ert qui a rehaussé le smi­ley avec YosepH, Josh Wink cul­tive tou­jours de fortes affinités avec le son acid, même s’il n’utilise plus for­cé­ment les mêmes vieilles mar­mites pour miton­ner son groove chamanique. L’influence 90’s de ce qu’il nomme “jackin’ house tech” est tou­jours pal­pa­ble, mais ses bananes hyp­no­tiques vont aus­si puis­er leurs vit­a­mines du côté minimal-tribal, en tor­dant, ralen­tis­sant le groove pour mieux installer les danseurs dans les hautes sphères de la transe.

Le but est le même depuis que Josh joue les électro-sorciers : il s’agit tou­jours d’atteindre “A High­er State Of Con­scious­ness”, même si l’ascenseur pour les hau­teurs s’appelle aujourd’hui “Air­plane Elec­tron­ique”. Quant à la des­ti­na­tion finale, elle n’est plus quelque part Left Above The Clouds (pre­mier album en 1996), mais car­ré­ment “…To The Sun”. C’est quand même dingue le pou­voir de la vit­a­mine C… (Stéphanie Lopez)

When A Banana Was Just A Banana (Ovum/La Baleine)