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23 août 2012

Chronique : Miaoux Miaoux – Light Of The North

par rédaction Tsugi

 

C’est dans le format le plus classique que l’on fait les meilleurs albums pop. En apparence, l’Écossais Miaoux Miaoux applique les recettes de base du genre : couplet-refrain à toutes les sauces, “tubes” en début d’album, ballades à la fin. Et ça marche : envie de sautiller sur les trois quarts des morceaux (voir d’oser une chorégraphie à la Spice Girls sur “It’s A Dream”), de pleurer sur les autres (“Stop The Clocks” et son intro acoustique) et de tous les chanter en chœur (“Sweep Clean”, plus gros tube de l’album). Côté influences, on se balade entre pop psyché dans la veine d’un Neon Indian, et dream pop légèrement cotonneuse (“Ribbon Falls”), sans parler d’un détour hip-hop plutôt réussi (“Virtua Fighter”). Ingé-son de formation, Julian Corrie, alias Miaoux Miaoux, apporte le même soin à tous ses morceaux. Et c’est peut-être là le seul défaut de Light Of The North, ce côté nerd technicien qui saute aux oreilles sur les pistes instrumentales (“Cloud Computer”). On s’interroge sur la transposition live de l’album. Mais vu la maîtrise du jeune homme, on se dit que Miaoux Miaoux saura – comme tout félin – retomber sur ses pattes. (Quentin Monville)

Light Of The North (Chemical Underground/Pias)


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