Chronique : Octave One — Summers Of Jupiter

Non non non ! Sans s’attendre à un nou­veau “Black Water” (énorme tube tech­no qua­si crossover au début des années 00), on espérait un peu mieux venant des piliers tech­no de Detroit, issus de la deux­ième généra­tion (fin des années 80). Même les plus roots d’entre vous trou­veront dif­fi­cile­ment com­ment s’accommoder de ce Sum­mers Of Jupiter. D’une qual­ité sonore assez moyenne (très com­pressée), les frères Bur­den nous ser­vent une fois de plus leur recette bien éculée d’une tech­no lourde en perdi­tion (pourquoi ?). Par­fois plus proche du 9–3 que de la magie d’UR, on a l’impression de débar­quer lors de cer­tains pas­sages down­tem­po sur un album de rap français, avec des instrus vrai­ment cheap (“Sud­den­ly Human”, “Rachel’s Prayer”).

Il reste quand même quelques bis­cuits pour les fans de ban­gin’ tech­no exhumée des vieux sets de Dave Clarke (“Here Comes The Push” et sa méchante basse, le syn­thé­tique “Life After Man”, ou la touche deep insuf­flée sur “A World Divid­ed”)… Il est temps de pren­dre un peu de recul messieurs. (Pierre-Nicolas Mader)

Sum­mers Of Jupiter (430 West/Topplers)