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23 août 2012

Chronique : Toy – Toy

par rédaction Tsugi

Sans jamais les avoir vus et en les ayant seulement écoutés, on imaginait bien leur morgue crâneuse, les fringues plus noires que noires et la pâleur spectrale de leurs joues creusées. Perdu. Les cinq Toy ­ressemblent plus à Kings Of Leon (ne partez pas) qu’à The Horrors. Mais c’est avec ces derniers qu’on leur trouvera le plus de points communs. L’ouverture “Colours Running Out” n’aurait pas démérité sur le chef-d’œuvre Skying du gang de Faris Badwan. On pourrait se contenter ainsi de faire le tour des références 90’s pour évoquer ce premier album, dieu sait qu’elles sont nombreuses : Ride, My Bloody Valentine, Primal Scream. Pourtant, alors que les copieurs n’ont jamais été notre “cup of tea”, on a craqué sur Toy. Parce qu’ils ont su jeter toutes ces (lourdes) influences dans un grand chaudron bouillant, puis les mélanger avec une touche de psychédélisme et enfin les recracher violemment comme sur le fulgurant “Dead & Gone” ou l’épique (neuf minutes) “Kopte”. Meilleur nouveau groupe de cet automne. Dommage qu’il ne soit pas français, mais britannique, on l’aurait bien mis sur cette couv’. La prochaine fois. (Patrice Bardot)

Toy (Heavenly/Cooperative Music/Pias)

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