DJ Fantasm retiré de la programmation de Dour festival
Initialement programmé le 17 juillet, le DJ Fantasm ne participera finalement pas au Dour Festival. L’annonce de sa venue avait suscité une vive réaction du public, en raison des soupçons d’agressions sexuelles visant l’artiste. L’organisation a choisi de le retirer de la programmation.
Le Dour Festival a officialisé, mardi 29 avril, la déprogrammation de Fantasm, initialement annoncé dans le line-up du 17 juillet. L’annonce, faite le 8 avril sur Instagram, avait immédiatement déclenché une vague de réactions de la part des internautes, dénonçant la présence d’un artiste visé par des accusations d’agressions sexuelles. Face à cette mobilisation, les organisateurs avaient rapidement retiré la publication, évoquant le besoin de prendre le temps de réfléchir à la situation.
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Dans une déclaration relayée en story sur Instagram, le festival a expliqué : « Vous étiez nombreux·ses à réagir à l’annonce de l’artiste Fantasm au line-up 2025 de Dour Festival. On vous a lu, et vos réactions ont été prises au sérieux. Après avoir pris le temps d’écouter et de réfléchir, il a été décidé de ne pas maintenir sa venue. »
L’artiste français actif dans la scène hard techno, avait réagi de son côté dans une vidéo publiée sur Instagram le 16 avril. Durant près de neuf minutes, il y répondait aux accusations et tentait de se défendre publiquement. Cela n’aura toutefois pas suffi à dissiper les doutes — ni à calmer les critiques.
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Le Dour Festival insiste sur sa volonté de rester aligné avec les valeurs qu’il défend. Clara Dhilly, responsable des relations presse, l’a rappelé auprès de Belga : « Si un artiste programmé fait l’objet d’accusations de violences sexistes et sexuelles, notre responsabilité est d’évaluer la situation. Dans certains cas, si les accusations sont suffisamment graves et étayées, nous pouvons décider d’annuler la performance de l’artiste pour préserver l’intégrité du festival. »
Ce n’est pas une première pour le festival, qui avait déjà écarté Koba LaD dans un contexte similaire en 2020.
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