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17 novembre 2014

Ecoute et chronique : Blurred de Huxley

par rédaction Tsugi

Le nom de Huxley ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant, le DJ et producteur anglais a roulé sa bosse depuis qu’il a commencé le deejaying à l’âge de 12 ans. Et pour un premier album, ça se sent que le monsieur a de la bouteille. Dans un mélange des genres manié avec une adresse déroutante, Huxley construit Blurred comme une party à l’anglaise qu’on ne voudrait rater pour rien au monde. Un début propre, housey, porté par des voix ultraféminines à tendance R&B (dont la prometteuse Londonienne FEMME).

Fortement influencé par le garage anglais, c’est à mi-album que Huxley amorce le changement de trajectoire, avec le très bon “Reassign”. Un morceau plus long, des percus qui résonnent, Huxley nous emmène malgré nous, mais à notre plus grand plaisir, dans son monde de rave. La seconde moitié de Blurred sera donc une immersion de plus en plus profonde dans un son qui tabasse pour terminer le show avec “Never Easy”, un featuring avec Thomas Gandey saturé en basses où se pose une délicate mélodie au piano. Une majestueuse clôture qui concentre l’esprit de l’album : audacieux et franchement génial.

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