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15 avril 2016

En direct de : Chamonix Unlimited Festival

par rédaction Tsugi

Si la fête en mode clubbing s’est beaucoup développée à la montagne ces dernières années, c’est bien souvent sous la forme assez vulgaire de bars d’altitude où l’on s’alcoolise en plein après-midi toute la saison sur fond de house/EDM à saxophone. L’horreur. Heureusement le Chamonix Unlimited Festival c’est tout le contraire. D’abord parce que c’est un événement ponctuel, ensuite parce que la qualité musicale est au rendez-vous et enfin parce que Chamonix n’est pas l’une de ces stations usines aux pistes aseptisées mais bien l’un des plus beaux spots de ski au monde.

L’événement, calqué sur le modèle des Nuits Sonores – pas étonnant vu que l’on retrouve une partie de l’équipe derrière – se proposait d’investir différents lieux de la vallée. Parfois urbains : la place centrale de la ville où l’on retrouvait la chanteuse Jain, l’hôtel des Aiglons ou encore une gare de télécabine. D’autres fois en pleine montagne, dans des lieux aussi mythiques que le Grand Hôtel du Montenvers – qui surplombe la Mer de Glace – mais aussi sur les domaines skiables du Brevent et des Grands-Montets. Il devait également y avoir une Boiler Room à l’Aiguille du Midi à 3800 mètres d’altitude, hélas annulée du fait du mauvais temps le vendredi. Accueillis par une météo bien plus sympathique le week-end nous en avons profité pour tailler de belles courbes au pied du Mont Blanc, empruntant au passage des skis de la marque Black Crows qui co-organisait le festival. C’est vrai, on a du faire une croix sur les événements de jour au Montenvers où se produisaient entre autres Tale Of Us et Nina Kraviz, mais ceux qui ont déjà emprunté le téléphérique des Grands-Montets et skié du côté du glacier d’Argentière nous pardonnerons.


© Studio Aldo Paredes

Partis pour nous détendre ensuite à une pool party organisée par Ultimate Ears nous fuyons devant une DJ EDM, seule fausse note de ce séjour. Nous reviendrons tout de même barboter un peu plus tard pour les sets house et disco nettement plus sympathiques de Jabberwocky et Pain Surprises. Le soir, retour aux Grands Montets pour rejoindre cette fois une gare de stockage de télécabines au pied des pistes. Le samedi on s’enthousiasmait sur le set techno/acid house ponctué de classiques 90’s – Envoy « Dark Manœuvres », Bam Bam « Where’s Your Child » – servi par Kosme et Bambounou. Un peu moins sur l’autoroute de Chris Liebing, mais on s’y attendait. Le dimanche était consacré au label Ellum avec le live d’Agents of Time et le DJ set de Gardens of God chacun dans un registre de house assez musclée et froide qui collait parfaitement à l’endroit. Le boss du label Maceo Plex concluait cette dernière soirée avec un set tek-house et techno ponctué de sympathiques phases électro. Alors que certains poursuivaient la nuit dans l’un des clubs de la ville, nous rejoignons notre hôtel épuisés par deux journées de ski et de danse. Un week-end intense et sportif, à l’image de Chamonix.

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