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27 janvier 2014

En direct de Kele Okereke (I.Boat, Bordeaux)

par rédaction Tsugi

On a pris de la house en pleine gueule toute la nuit, et on en redemanderait presque ! L’I.BOAT affichait sold out pour la venue de monsieur Bloc Party, alias Kele Okereke, dans le cadre du festival Bordeaux Rock. Ces derniers n’ayant pas hésité à nous faire saliver toute la semaine sur cette soirée. Mais était-elle vraiment à hauteur des espérances ? Moins sûr. 

Du monde. Partout. Ils arrivent du tram comme une fourmilière, grouillant jusqu’aux Bassins à Flot. Va falloir jouer des coudes. Un peu plus loin, vision d’horreur : file d’attente d’une longueur ahurissante. Temps d’attente ? Une heure trente, entre amabilité des vigiles et incompréhension totale de la situation. T’as beau expliquer que louper une heure de set c’est pas terrible, t’es pas miss monde. Et puis si t’es pas content, tu la fermes et tu te casses. On entre dans le bateau assez excédé : on n’aura jamais vu ça.

Alors lorsqu’on pénètre dans la cale pour découvrir l’homme gesticulant sur scène, on n’est pas étonné de déjà y trouver le leader de Bloc Party, bien parti dans un set house et salvateur. Les minettes dansent, toute crinière sortie, les mecs balancent leur doigt en l’air se prenant pour les rois de la planète. Mais Kele reste bien sagement derrière ses platines aux manettes d’un set certes efficace aux teintes house groovy (qui donnent une sacrée envie de danser), mais néanmoins décevant. Rappelons que le type, après l’album The Boxer en 2010, sort un EP Heartbreaker chez la bête Crosstown Rebels et une mixtape sur le label K7!. Alors on s’attendait peut-être à un peu plus qu’un simple DJ Set. On aurait voulu qu’il balance de la voix sur ses créations électro. Qu’il fasse vibrer un peu plus le public venu pour lui plutôt que de simplement s’agiter derrière ses machines. Alors tant pis, on se contente ce qu’il nous donne, à bras ouverts.

Pour le final, les habitués de la maison, The Walk et Dakent, deux talentueux artistes du blog musical bordelais « La Garderie », s’associent pour terminer la soirée en beauté. Entre indie dance et sonorités house salvatrices, l’espace d’un instant on oublie l’heure qu’il est. Mais la fin est déjà sonnée et les vigiles en remettent une couche. On se fait cordialement remercier. Il est l’heure d’aller se coucher, petite.

Meilleur moment : Découvrir que le tram est en service à la sortie du bateau. Moment d’extase. 

Pire moment : L’amabilité des vigiles : « si y’en a un seul qui fait un pas, j’le chope, j’le vire ». Le service de sécurité de l’Iboat ? Au top.

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