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Laurent Garnier au Rex Club / ©Jacob Khrist
13 février 2017

En direct de Un Rêve : Laurent Garnier et Moms au Rex Club

par Christelle Semiglia

2017 marque deux anniversaires important pour Laurent Garnier : 30 ans de carrière et 25 ans de collaboration avec le Rex Club. Ce n’est donc pas surprenant de voir son nom apparaître dans la programmation du club cette année, pour une soirée « Un Rêve » dont les préventes se sont toutes écoulées en quelques minutes – tout comme pour chacune de ses apparitions en club parisien. On a tout de même choppé notre ticket d’or. Récit d’une soirée sous le signe du love. 

Premiers pas sur les Grands Boulevards, première question : va-t-on arriver à danser dans ce club qui peut « seulement » accueillir 800 personnes ? Son dernier passage au Rex, également en all night long, avait laissé à certains un goût amer, tant le club était bondé – bien trop pour se déhancher sans problème. De quoi être obligé de rentrer plus tôt, les pieds écrasés, les fringues pleines de bière et pas mal de frustration en tête. Aimant bien laisser une seconde chance, c’est avec force et courage qu’on s’aventure dans ce « Rêve ».

« El papa » – comme le surnomme la « jeune » génération – n’est pas encore derrière les platines que le ton est donné : la soirée sera familiale, amicale et chaleureuse. Staff déguisé, perruques en prime, lights aux couleurs chaudes (ça change du « bleu mélancolique » et du « vert mystérieux » vus si souvent au Rex !), bonne humeur communicative de Moms à travers la cabine… Une atmosphère de bienveillance et de bien-être flotte au-dessus du Rex Club. Il faut dire que Laurent Garnier joue à domicile, ça aide : c’est ici qu’avait eu lieu sa célèbre résidence « Wake Up » les jeudis soir d’il y a 25 ans tout pile. Il a d’ailleurs convié à cet anniversaire sa « famille », éparpillée dans la foule, comme Christian Paulet (son manager) ou Madben, repéré par Garnier himself dès 2011.

 

Crédit : Jacob Khrist

 

« Faut sourire biche ! Tu te rends compte de la chance que tu as ? Tu es aux premières loges de Garnier » : les places pour ce all night long sont aussi précieuses qu’un Golden Ticket dans une tablette de chocolat Wonka, et une jeune femme avec la banane tente de le rappeler aux fêtards autour d’elle. Pas de repos pour les zygomatiques, à chaque relâchement du sourire quelqu’un est là pour rappeler que « c’est Lolo quand même ! ». Il faut dire que Garnier a su régaler tout le monde, quelque soit sa chapelle musicale, en plus de cinq heures de set. Classiques personnels comme « Crispy Bacon » ou « It’s Just Musik », l’éternel « I Feel Love » de Donna Summer, « You Make Me Feel » de Sylvester, « Azure » de Slam remixé par Carl Craig, « Master Jack » de Robert Hood, « Secret » d’Oxia (histoire de changer de « Domino » !)… Tout y passe, disco, deep-house, dubstep, sans oublier les inconditionnelles house et techno : jamais Garnier ne délaisse un genre pour l’autre pour mieux embarquer les techno kids comme les nostalgiques des boules à facettes.

Evidemment, c’est avec regret que l’on quitte cette maison à 7h15, mais le travail commence bientôt… C’est vrai qu’on déjà est lundi matin !

Meilleur moment : Quand on veut partir dormir mais que Laurent Garnier te retient en passant un bon son disco. Nous revoilà partir pour une heure de danse !

Pire moment : Avoir mis un dos nu et se prendre des mains toutes collantes de sueur tout au long de la nuit.

 

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