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20 décembre 2016

En direct de Weather Winter 2016

par Adam Douieb

Tsugi était à Weather Winter 2016, qui se tenait au Paris Event Center. Laurent Garnier ou encore Marcel Dettmann étaient de la partie, ainsi que Marcelus, l’Italien Donato Dozzy ou l’Anglais Russ Gabriel.

On n’est pas sorti du métro qu’on retrouve déjà quelques centaines de festivaliers à bord des rames de la ligne 7 qui nous dépose à la Porte de la Villette (Paris XIXe). Sur place, le Paris Event Center se remplit lentement, tellement qu’on nous a rapporté quelques mouvements de foule à l’entrée de Weather Winter 2016. On peut en conclure que les quinze mille personnes attendues étaient bien au rendez-vous.

Minuit et demi. Blind Observatory termine un show de trois heures en mixant un morceau tiré de la bande-originale de Trainspotting (« For What You Dream Of » de Bedrock) à quelques semaines de la sortie d’un second film très attendu. De chaque côté de la scène sont entassées quelques carcasses de voitures. Hommage scénographique à la capitale mondiale de la techno, Detroit ? Dans l’autre salle, le live de Russ Gabriel se prolonge de plusieurs dizaines de minutes avant de laisser place à Josh Wink. L’Américain, en partance pour le Japon, est venu réveiller un public enfin au complet.

Retour à la première salle. Marcel Dettmann débute un live intense aux sonorités froides, comme s’il frappait sur les épaves métalliques autour de la scène. Ca tape fort. Tellement fort qu’il est déjà trois heures. Sweely fait bouillir le public avec un concentré de techno sur une scène immense cernée d’échafaudages.

En fin de soirée, un set annoncé comme une expérience unique a réuni Peter Van Hoesen et Donato Dozzy. Deux producteurs, deux DJs, deux générations, deux processus de production différents se rencontrent dans un B2B inédit. Les beats profonds de l’un rencontrant les gimmicks de l’autre, mixant autant de douceurs disco que de techno acide. Intrigant et varié, le jeu proposé par les deux hommes a emmené tout le monde très loin. Mais pendant ce temps dans la seconde salle, il se passait un truc.

Laurent Garnier a commencé à jouer et on ne peut plus se déplacer ici sans heurter une centaine de personnes à la minute. Le hangar est plein et il y fait une chaleur infernale. Le producteur français joue avec nous et s’engage sur un set impressionnant. On l’entend mixer du Inner City, puis jouer son célèbre « Crispy Bacon ». Il n’est même pas six heures du matin qu’on s’aperçoit que la condensation fait pleuvoir à l’intérieur du hangar à plusieurs endroits. Le plafond transpire autant que nous. C’est deux heures plus tard, en pleine explosion musicale, qu’on entend dans les hauts-parleurs une voix un peu émue par-dessus les nappes de synthé. Garnier conclue son set par un sobre et sincère « Merci, merci beaucoup. Franchement c’est trop bon ». Des milliers de bras le remercient en retour.

Les plus courageux ont pu se rendre à l’after-party, naturellement organisée à Concrete, où on a retrouvé Garnier dans un B2B épique avec Marcel Dettmann. On commençait à fatiguer, alors on est rentré chez nous vers quatorze heures.

Meilleur moment : la dernière heure de mix de Laurent Garnier
Pire moment : la coupure totale de courant en début de soirée, on a eu peur de devoir repartir trop vite. 

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