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18 juin 2015

En direct d’IR à Barcelone : jour 1

par rédaction Tsugi

 Ça s’est passé hier à IR.

« Tout a commencé là, quand mon avion a décollé ». Non, on n’est pas parti faire Erasmus ou changer de vie, même si on a pourtant bien trouvé notre auberge espagnole avec le festival polyglotte IR BCN qui pour sa quatrième édition seulement, a déjà su faire son trou parmi les géants catalans et donc européens. Une petite perf’. Il faut dire que le festival a un énorme argument qui plaide en sa faveur : son site. Perché sur le Poble Espanyol dans un décor tout simplement fabuleux, c’est tout Barcelone qui s’étend sous les pieds du (presque) nouveau festival catalan.

Deuxième argument, sa prog’. Un line-up de choix qui dresse la cohérence en leitmotiv, et qui n’a rien à envier aux géants d’à côté. Pour preuve, malgré un léger retard d’avion qui nous a notamment fait manquer Barnt, on arrive pile poil pour le set surprise de Jamie xx qui, de passage à Sonar, en a profité pour faire un crochet par Poble Sec. Enfin pas tout à fait un « set » au sens propre du terme, puisque entre deux excursions disco ou techno-soul, l’Anglais mixera ses propres morceaux, ceux extraits de son album In Colour, entre eux. Si sa performance lors de la dernière édition de Pitchfork avait pu en laisser certains sur leur faim, on appréciera cette fois la force de quelques « Gosh » ou « Hold Tight » dans leurs versions lives, et l’intelligence du type qui n’en fera pas des caisses sur « Loud Places », titre déjà sacré « tube de l’été ». Non, la voix de Romy n’apparaîtra que par bribes, tout en finesse et suggestion.

Pour finir cette première soirée Jamie xx a passé les manettes à un déjà un vieux de la vieille dans le paysage techno espagnol, John Talabot, qui a transformé le vieux Poble Espanyol en dancefloor sauvage… Et surtout donné le tempo pour la suite : les coeurs battront très vite et très fort, les genoux en prendront pour leurs rotules, mais il devrait surtout y avoir beaucoup de rêve sur les hauteurs de Barcelone. To be continued donc.

Meilleur moment : une surprise Jamie xx et un verre de sangria = en littérature on appelle ça une entrée « in medias res ».

Pire moment : bah le retard de l’avion, forcément.

crédit photos : Gilles BK photos

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