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18 septembre 2013

En direct du « Club Folamour » avec Moodoïd, Still Corners et Dolorean (Flèche d’Or, Paris)

par rédaction Tsugi

Moodoïd

Dream,  psyché ou discoïde, la pop affichait haut ses couleurs hier soir à la Flèche d’Or. Entre le side-project du guitariste de Melody’s Echo Chamber, Delorean qui réapparait sur nos radars et Still Corners, la soirée a été réussi. 

 

Moodoïd

Bien malgré nous, on arrive légèrement en retard et l’on ne profite que des derniers morceaux de Moodoïd. On prend donc le concert en route, et on se trouve une place dans la fosse légèrement clairsemée. Le groupe a sorti ses habits de lumières. Les titres, qui accumulent les effets sur les voix et les guitares, prennent de l’ampleur en live et Pablo Padovani endosse très bien le rôle d’agité. Le (pour nous court) concert se termine sur un « Je suis la Montagne » maitrisé. On aime particulièrement le mode non-emphatique. Le genre se prête à la surenchère mais le groupe évite les grandes envolées. On dit oui. 

 

Delorean 

On l’avoue, on avait un peu oublié Dolorean depuis l’album You Can’t Win, paru en 2007. On aurait peut être pas dû, le groupe ayant donné un concert un cran au dessus des deux autres. La pop de Delorean (à ne pas confondre avec Dolorean) oscillant entre la danse et les envolées, les beats et les guitares, prend toute son ampleur en live. Le set est qualibré, on descend de grandes vallées verdoyantes avant que des beats et des synthés nous rattrapent et obligent nos jambes à se mouvoir. La guitare est d’une clarté à tout épreuve, et que la basse soit aux mains du chanteur n’est pas pour nous déplaire. 

 

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Delorean

 

Still Corners 

Vient le tour du quatuor de dream pop anglo-américain. On retrouve tout ce qui fait le succès du genre : des guitares éthérées, une chanteuse au joli minois, des sytnhés eighties et en prime des visuels projetés sur le derrière de la scène. Malheureusement on reste assez insensible. Mais les goûts et les couleurs…

 

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Still Corners

Meilleur moment : Rentrer dans la Flèche d’Or en plein concert de Moodoïd et découvrir la dégaine brillante du groupe. Mention spéciale à la batteuse, légèrement flippante quand elle joue. 

Pire moment : Le chanteur de Delorean a pris la mauvaise habitude de faire le pigeon avec sa tête 

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