Skip to main content
© Elise Pinelli
5 juillet 2022

Festival Ballà Boum, une boum 100% découverte et intimiste

par Juliette Soudarin

Du 19 au 20 août, la Haute-Corse se transforme en boum intimiste avec le festival Ballà Boum. Tamburi Neri, PVA, HighSchool, Dombrance… Une programmation 100% découverte et internationale pour danser jusqu’au bout de la nuit.

Pour beaucoup, les boums sont considérées comme has-been. Mais pour nous fans de Sophie Marceau et de la fameuse scène du walkman, on vendrait parents et grand-parents pour le retour des bonnes vieilles soirées dansantes adolescentes. Heureusement, le festival corse Ballà Boum, « boum dansante » en français (on s’excuse auprès de nos ami•es corses si la traduction est approximative), remet au goût du jour ces fêtes phares des années 1960 à 1980. Et pour sa cinquième édition, le festival se veut ambitieux avec une programmation 100% découverte et internationale : Tamburi Neri, PVA, Lauer, HighSchool, Dombrance, Ivan Smagghe.

 

À lire aussi
Le Manoir de Keroual retrouvait la rave : le retour d’Astropolis en jauge pleine

 

Et on imagine déjà comment vont se dérouler ces deux soirs de fêtes de fin d’été. Vendredi 19 août, la chaleur va monter d’un cran avec la techno expérimentale, sombre et pimentée par une voix à la Pino D’Angiò des Milanais de Tamburi Neri. Puis on va suer sur les sonorités électro froides, berlinoises et groovy du trio britannique PVA. Et les membres pourront se relâcher en fin de soirée avec la house disco flottante de l’Allemand Lauer. Samedi 20 août, on va commencer la soirée par un slow sautillant sur les mélodies cold wave mancuniennes des Autralien·nes de HighSchool. Enfin une boum ne serait pas une boum sans un moment un peu absurde. Et c’est le producteur français Dombrance qui s’en chargera. On connaît la recette, tous ses titres sont dédiés à des personnalités politiques françaises. Alors oui, on va danser au rythme de Hollande, De Gaulle ou encore Sarkozy. Enfin, le weekend se terminera dans la transpiration avec le set du DJ londonien d’adoption aux multi casquettes (journaliste musical et patron de label) et aux multiples influences (post-punk, musiques alternatives, lo-fi), Ivan Smagghe.

Six artistes, deux soirs de fête, un festival à taille humaine. Ballà Boum est fidèle à sa devise : «Dui ghjorni di balli è d’amore» (deux jours de danse et d’amour). Un peu la définition d’une boum intimiste. Normal donc que côté restauration, la proximité soit aussi de mise. Le festival fait notamment appel à des brasseurs et des vignerons de la région. Autant dire qu’on a hâte de prendre d’assaut le théâtre de Verdure de Patrimoniu en Haute-Corse.

Toutes les informations sont à retrouver ici. 

 

 

Visited 171 times, 2 visit(s) today