Skip to main content
25 septembre 2017

La drum’n’bass était reine au Dream Nation 2017

par Clémence Meunier

A Dream Nation, l’after officiel de la Techno Parade, personne n’est là pour beurrer des biscottes. A tel point que la jolie programmation de la scène techno, chez qui se croisent Electric Rescue, Emmanuel Top, Cleric ou encore Lucy, parait presque… trop calme. Car dans les autres hangars des Docks de Paris, trois thèmes se disputaient les faveurs des fêtards : hard music, trance et bass music. C’est dans cette dernière que la magie a opéré pour nous, les soirées drum’n’bass dans de grandes salles se faisant relativement rare à Paris. Bien nous en a pris, avec notamment Andy C. La légende anglaise peut tout se permettre, d’un remix bien kitsch de « Lean On » de Major Lazer à la mélodie culte du remix de « Voodoo People » de The Prodigy par Pendulum reprise en chœur par le public. Dit comme ça, ça fait très peur niveau bon goût, certes. Sauf qu’avec son mix ultra rapide, son MC tout aussi speed et ses rythmiques qui feraient danser le plus coincé des fans d’ambient, Andy C emporte tout sur son passage. L’heure de set paraît affreusement courte dans ces conditions. Mais c’est aussi un bon moyen pour ne pas rester planter toute la soirée devant le même booth, et ainsi découvrir les scénographies assez dingo mises en place par Dream Nation – avec une mention spéciale aux petites loupiotes et lasers de la scène techno. Autre beau moment musical : Elisa Do Brasil vs DJ Fly, ou quand la drum’n’bass (oui, encore elle) rencontre un fou de scratch, pour un final en feu d’artifice et un sacré niveau de DJing. Côté hardcore, c’est la jolie passation entre Manu Le Malin et Lenny Dee qu’il ne fallait pas louper, le premier n’hésitant pas à prendre le micro pour rendre hommage au second. Bref, toutes les chapelles de ces styles extrêmes – qu’on n’entend pas si souvent que ça à l’heure de l’hégémonie techno-house – étaient représentés, pour un joyeux bordel plein de sueur et de danse, sans complexe ni dress-code ni jugement ni fioritures. Avec, pour les plus valeureux, un after au Glazart pour voir le soleil se lever. Comme on aime, quoi.

Meilleur moment : Andy C, assurément.
Pire moment : On sait bien que la soirée était longue (s’étirant de 20 heures à 6 heures du matin), mais par pitié les gens, arrêtez de vomir partout. C’est crade.

Visited 18 times, 1 visit(s) today