Depuis le 10 décembre, la Gaîté Lyrique, est occupée par 446 jeunes migrants sans solution de logement. Faute de solution rapide, la direction annonce qu’elle cessera la gestion du site si la situation n’évolue pas avant le vendredi 28 février.

‘Après plus de 79 jours d’occupation par le Collectif des jeunes du Parc de Belleville, et désormais plus de 440 occupants, la Gaîté Lyrique estime ne plus être en mesure d’assurer la gestion, l’entretien et l’exploitation du bâtiment.’

Dans un communiqué diffusé ce mercredi 26 février, la direction de la Gaîté Lyrique avertit qu’elle ne peut plus assumer l’entretien et l’administration des lieux sans intervention des autorités. Elle alerte sur une situation explosive marquée par une ‘promiscuité intenable’ menant à une augmentation des tensions et des violences. Les salariés, qui assuraient jusqu’ici une présence volontaire sur place, ont décidé d’exercer leur droit de retrait.

 

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Malgré l’appui des ONG comme Médecins du Monde et le Samu Social, la crise reste irrésolue. La mairie de Paris, propriétaire du bâtiment, a obtenu une décision judiciaire pour l’expulsion sous un mois mais refuse le recours à la force publique, renvoyant la responsabilité à l’État. Devant cette situation bloquée, la direction de la Gaîté Lyrique menace de quitter les lieux dès vendredi si aucune solution d’hébergement n’est trouvée pour ces jeunes migrants.

Une conférence de presse est prévue afin de clarifier la position de l’établissement et de solliciter une réaction urgente des autorités.

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