Le festival Burning Man dévoile des installations exceptionnelles

Burn­ing Man, c’est une bonne semaine de musique, du 28 août au 5 sep­tem­bre mais aus­si et surtout de gens bar­rés dans un désert com­plète­ment vide avec une seule idée en tête : tout oubli­er et célébr­er l’art et la com­mu­nauté. A moins d’un mois du top départ du fes­ti­val le plus fou, on décou­vre qua­tre nou­velles instal­la­tions qui con­firme l’é­tat d’e­sprit de l’événe­ment. 

Depuis trente ans, le Black Rock accueille une société éphémère et cette année, le fes­ti­val a mis les moyens pour nous impres­sion­ner. Le site dévoile aujour­d’hui des oeu­vres mon­u­men­tales comme le 747 Project, un avion taille réelle qui une fois arrivé sur place pour quelques 100 000$ et une escorte, fera office de galerie d’art. Plusieurs phares en bois atteignant 18 mètres de hau­teur fer­ont office de repérages lumineux car oui, il est facile de se per­dre dans un désert. Les plus téméraires pour­ront escalad­er ce Light­house Ser­vice, jusqu’en haut, on ne sait pas.
 © Clau­dia Kaufmann

Imag­inée par Dan Sul­li­van, les Cat­a­comb of Veils, sorte de mon­u­ment ances­tral et mythique, devi­en­nent réelles. De la forme d’une étoile de mer, avec deux pyra­mides au cen­tre, elles cou­vriront plus de 5 000 m² et dépasseront 67 mètres de hau­teur. Une oeu­vre plus qu’im­pres­sion­nante sur laque­lle les gens pour­ront se promen­er et explor­er une par­tie cachée.


© Dan Sullivan

Enfin, la baleine de l’e­space ou “Space Whale” vien­dra pos­er ses 15 000 kilos sur le sable du désert. L’idée ? Don­ner l’il­lu­sion que l’an­i­mal flotte au-dessus de nos têtes grâce à une struc­ture de main­tien com­plète­ment cachée. Entière­ment réal­isée en verre incass­able, la baleine se pare de motifs cos­miques et d’é­toiles, pour con­traster deux fois plus avec la pous­sière d’un désert aride. Une dernière con­struc­tion mas­sive qui ne man­quera pas d’im­pres­sion­ner les festivaliers. 


© Matt Schultz

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