LUH, la voix de WU LYF nous parle d’amour sur “Beneath The Concrete”

Cette voix érail­lée devait lancer une révo­lu­tion, elle était celle qui flot­tait au dessus du mys­tère qu’a longtemps représen­té WU LYF, groupe de rock man­cu­nien d’indie-rock à ten­dance satanique. Ellery James Roberts était le leader et chanteur de ce gang, qui n’au­ra mal­gré tout existé que l’e­space d’un album, l’ex­cel­lent Go Tell Fire To The Moun­tain. Jusqu’à ce qu’en novem­bre 2012, le groupe annonce sa sépa­ra­tion, avec un titre, “TRIUMPH”, accom­pa­g­né d’une let­tre d’adieu, dans laque­lle son leader déclarait : “WU LYF is dead to me (WU LYF est mort à mes yeux)”.

Il aura fal­lu enten­dre plusieurs mois ensuite pour réen­ten­dre cette voix sèche et ten­due, sur un titre solo dans la droite lignée de WU LYF, le très bon mais esseulé “Ker­ou’s Lament”. Tou­jours sans don­ner d’in­for­ma­tions, on con­tin­uera d’at­ten­dre de nou­veaux morceaux, jusqu’à ce que son pro­jet Lost Under Heav­en (LUH) s’an­nonce. Ellery James Roberts est allé trou­ver l’in­spi­ra­tion et l’amour à Ams­ter­dam, où avec sa com­pagne il a donc lancé ce nou­veau duo. Un groupe qui en jan­vi­er dernier s’est enfin révélé au grand jour avec le clip de “I&I”, avant d’an­non­cer la sor­tie de leur album Spir­i­tu­al Songs For Lovers To Sing, atten­du pour le 6 mai prochain sur Mute. Moins rageur que WU LYF, cette voix qui aurait besoin d’un bon cachoux chante ici avant tout l’amour, sur des nappes de syn­thés. Vous pou­vez d’ailleurs égale­ment télécharg­er “Beneath The Con­crete” directe­ment en suiv­ant ce lien.

Et si les ruines de WU LYF vous intriguent, on ne peut que vous recom­man­der l’é­coute des Los Por­cos, com­posé des anciens mem­bres, Ellery James Roberts excep­té, et qui pro­pose un yatch-rock par­fait pour l’été, comme sur le red­outable “Do You Wan­na Live”. Un groupe dont fait d’ailleurs par­ti l’an­cien bassiste, Tom McLung, qui offi­cie égale­ment en solo sous le nom de Fran­cis Lung où il délivre une pop-rock à l’élé­gance par­ti­c­ulière­ment anglaise et raf­finée, à décou­vrir avec le titre “A Self­ish Man”. 

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