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1 avril 2016

Meilyr Jones – 2013

par rédaction Tsugi

Extrait du numéro 90 de Tsugi (mars 2016)

Tous les albums sont personnels et celui de Meilyr Jones n’échappe pas à la règle, mais la détourne allègrement. C’est une compilation, un recueil de mois, douze exactement, un pour chaque morceau présent sur son premier effort, 2013. Une année durant laquelle le Gallois, ex-chanteur de Race Horses, a pris le temps de s’arrêter quelques semaines à Rome après avoir enchaîné tournées et sessions d’enregistrements. Il y a trouvé l’inspiration, dans les musées, églises et autres monuments de la capitale italienne, ainsi que des matériaux bruts, comme ce poème récité par une Italienne à la fin de “Featured Artist”. Tout au long de 2013, la voix du Gallois, douce et timide, rappelle à la fois Stuart Murdoch (Belle & Sebastian) et Morrissey. Surtout, elle est sublimée par les orchestrations d’une trentaine de musiciens, parmi lesquels on compte un harpiste, un hautboïste ou encore un claveciniste… Un travail d’orfèvre, particulièrement maîtrisé sur “Passionate Friend”. Si le jazz a réussi son retour en grâce avec le hip-hop, le classique tient peut-être ici sa chance avec le rock indé. (Valentin Allain)

2013 (Moshi Moshi/PIAS), sorti le 18 mars.

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