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10 décembre 2015

On était au Tunnel pour Laurent Garnier (entre autres) : on vous raconte

par rédaction Tsugi

C’était la soirée la plus attendue de ce début de mois à Paris. Sold-out en quelques minutes seulement sur les différentes vagues de préventes, elle a laissé pas mal de fêtards sur le carreau. Qui ne se sont d’ailleurs pas gênés pour exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Au final, seulement  1400 petits veinards ont pu investir les désormais bien connues Crayères des Montquartiers en ce samedi 5 décembre. L’affiche avait de quoi susciter les convoitises. Un set fleuve de Laurent Garnier – surnommé “papa” par la nouvelle génération et devenu plus rare derrière les platines – dans le “club” le plus claustrophobique de la capitale : Le Tunnel. Un événement parfaitement organisé par les équipes réunies de Newtrack et de Débrouï-art. Depuis la saison dernière, le Tunnel a connu quelques réaménagements. Il dispose désormais d’un vaste fumoir, d’un espace chill/vip et d’un deuxième dancefloor, plus modeste mais où nous avons choisi de nous attarder un peu vu l’affluence devant Garnier. 

Ce soir-là, cette deuxième salle était très axée techno avec des résidents de Newtrack comme Thomas Delecroix – à ne pas confondre avec Joris – que nous ne connaissions pas et qui nous fît une très bonne impression via un set musclé et acidifié. De testostérone il était encore question avec le duo français The Welderz qui pris la suite avec de la techno des familles, hypnotique et percussive à souhait. Ce n’est qu’ensuite que nous prenions le chemin de la galerie principale où officiait Laurent. Comme à son habitude il jouait les prolongations et débordait de près d’une heure l’horaire prévu initialement. DJ dans l’âme il prodiguait une véritable leçon, éclectique et loin d’être passéiste, jouant principalement des productions récentes de house et techno mélodiques avec de régulières incursions bass music. On y entendait notamment Tom Trago, Kink, Kölsch, Frankey & Sandrino ou encore Âme. Bien sûr on eut droit un peu avant la fin à son “Man With The Red Face” sans lequel un set de Garnier ne serait pas un set de Garnier. 7h00 du mat, dernier disque avec “Desire” de 69 aka Carl Craig. Le Tunnel c’est un peu comme le Berghain. Coupés du monde, on n’y voit pas le temps passer.

Nicolas Bresson

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