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© Addias/Huawei/Shure
14 novembre 2023

Tech de liste : La sélection audio de Tsugi (Adidas, Huawei, Shure)

par Benoît Carretier

Chaque mois, Tsugi vous fait part de sa sélection tech (ici, une sélection audio) disponible dans le dernier numéro en date du magazine Tsugi. Tests produit, décryptages et conseils : testés et éprouvés ! Suivez le guide.

 

Cet article est issu du Tsugi 165 : Culture Clubs : où va le clubbing ?

 

tech de listeADIDAS — RPT-02 SOL

Un casque sportif dans les pages de Tsugi ? Et pourquoi pas ! Si le nouveau casque nomade siglé de la marque allemande passe aujourd’hui entre nos oreilles, c’est d’abord pour son étonnante durabilité. Construit à partir de plastiques recyclés, ce modèle supra-aural a surtout la particularité de disposer d’une autonomie de 80 heures… alimentée par la lumière. Tout cela grâce à des cellules photosensibles installées sur la partie extérieure de l’arceau. Autant dire que l’autonomie est quasi-infinie puisque le casque est perpétuellement exposé à une source lumineuse. Plus besoin de brancher pour recharger. Encore une bonne idée venue de l’Europe du Nord. Conçu en Suède, le RPT-02 SOL rejoint les produits de AIAIAI, Jabra ou Urbanista, pionniers de l’écoconception au sein d’une industrie pas toujours verte. Mais les économies d’énergie ne font pas le seul charme de ce casque vendu 230 €, conçu pour durer (le bandeau interne et les coussinets d’oreilles sont amovibles et lavables). La reproduction sonore, fidèle mais passe-partout avec ses médiums en avant et ses basses discrètes, fera le bonheur des coureurs du dimanche. On n’est certes pas dans l’audiophilie, mais le résultat est plaisant. Faire attention à la pression exercée sur les oreilles par les écouteurs. Ferme, elle peut déplaire (l’inconvénient d’un casque censé rester en place).

 

 

 

 

 

tech de listeHuawei — FreeBuds Pro 3

Et une troisième génération pour le haut de gamme des intras de Huawei! Après une deuxième itération réussie, marquée par une collaboration avec Devialet, c’est seule que la firme chinoise a conçu ce nouveau modèle. Toujours aussi shiny (ils sont littéralement brillants), ces FreeBuds Pro vendus 199 € conservent bien sûr leurs fondamentaux, au premier rang desquels les fonctions des tiges, qui permettent de contrôler la lecture, la prise d’appel, l’activation de la réduction de bruit et le volume, soit en pinçant, soit par glissement. Toujours aussi agréables à porter, ils bénéficient encore de détecteurs de ports, la musique se mettant en pause dès que l’on enlève l’un des écouteurs. Multipoints, ils supportent de nombreux codecs, dont le L2HC 2.0 maison. Alors qu’est-ce qui change? Le son principalement. Par défaut, le réglage est surprenant, mais pas désagréable quand on s’y est habitué. Presque équilibrée, la restitution sonore ne manque de rien, bien au contraire. Elle est puissante, très détaillée, mais chargée en aigus : les basses sont présentes, bien rondes, mais les fréquences aiguës ont tendance à trop ressortir une fois l’ANC enclenchée. Sans toucher aux réglages, la solution idéale serait de couper la réduction de bruit active. Mais cela vous priverait d’une excellente ANC, qui parvient à effacer à peu près tous les sons extérieurs dans les registres des graves et des médiums. Huawei se rapproche des meilleurs acteurs du marché, il ne reste plus qu’à mieux gommer les hautes fréquences et la réussite sera complète. L’an prochain, pour la V4?

 

 

 

 

 

tech de liste Shure — Aonic 50, Gen 2

Apparu en plein confinement alors que le monde tournait au ralenti, le casque circum‑aural de Shure avait convaincu par la qualité impressionnante de sa restitution sonore. Ce qui frappait à l’usage de cet imposant bébé vendu 399 €, c’était sa précision et son équilibre, ainsi que la largeur de la scène sonore. Sans compter sa conception, sérieuse, sa solidité grâce à des arceaux en aluminium brossé et son confort (malgré ses 340 grammes). Seule ombre au tableau, son ANC, anecdotique. Trois ans plus tard, on prend presque le même et on recommence. Le prix n’a pas bougé et aucune de ses qualités n’a disparu (encore heureux), cette deuxième génération cumulant les qualités acoustiques. La firme de Chicago, réputée dans le milieu professionnel notamment pour ses micros et ses intras, a amélioré son monstre, en changeant de transducteurs (50 mm contre 40 mm précédemment), en cumulant les codecs (aptX, aptX HD, aptX Adaptive, AAC, LDAC, SBC), en proposant l’égaliseur peut-être le plus complet du marché et en doublant l’autonomie, qui atteint désormais un copieux total de 45 heures. Surtout, voilà un casque parfaitement sobre, presque neutre. Pas de basses qui claquent ou de médiums qui prennent toute la place, mais une scène sonore large et idéalement détaillée. Et l’ANC dans tout ça? Le point faible a été corrigé, l’ANC fait le job, c’est certain, mais n’est toujours pas au niveau de la concurrence. Mais cela n’a en fait aucune importance. Les qualités sonores de cette deuxième génération d’Aonic 50 sont telles qu’on peut aisément faire l’impasse. Et pour les plus exigeants, la connexion via USB permet l’écoute de fichiers hi-res jusqu’à 32bits/384kHz (pour rappel, la qualité CD est de 16 bits/44kHz). Et là, le son prend une toute nouvelle ampleur. Carrément ovniesque.

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