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Du 10 au 13 mars.
26 février 2016

Trois films à ne manquer sous aucun prétexte au festival F.A.M.E

par rédaction Tsugi

Le festival F.A.M.E – pour Films & Music Experience, rien à voir avec la série des années 80 – revient pour la troisième édition à la Gaité Lyrique du 10 au 13 mars prochains. Au programme : une compétition de films étoffée, des avant-premières internationales, des séances spéciales, des films rares, des rencontres avec les réalisateurs, des conférences, des concerts et même une nuit électro. De quoi explorer la musique et la pop culture de long en large. 

Mais vu l’étendue du programme cinéma – ce sont plus d’une vingtaine de films, courts, moyens et longs qui seront projetés – il est facile de s’y perdre. Tsugi vous a donc selectionné trois films qu’il ne faut absolument pas manquer là-bas. 

Green Room de Jeremy Saulnier (2015)

Cela fut le choc du festival de Cannes l’année dernière pour beaucoup. Il faut dire qu’au milieu de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs, le violent Green Room, second film de Jeremy Saulnier, faisait tâche.

Déjà à l’origine de Blue Ruin sorti en 2013, une sombre histoire de vengeance familiale, le réalisateur américain revient cette fois-ci un long-métrage explosif et une histoire toute aussi joyeuse : celle d’un groupe de punk-rock en prise avec une bande de skinheads prêts à en découdre. Allez, on ne vous en dit pas plus, vous pouvez y aller les yeux fermés. Choc cinématographique garanti.

Surtout que vous pourrez retrouver au casting Patrick Stewart – qui n’est autre que le professeur Xavier dans X-Men – et Imogen Poots, aperçue dans le dernier Terrence Malick. 

La Nuit de Julien Selleron (2015) 

Bon là, aucune bande annonce n’est disponible. il ne nous reste que le pitch de La Nuit pour nous mettre l’eau à la bouche. Et c’est bien le cas, jugez-en par vous-même : « Portraits croisés de trois oiseaux de nuit parisiens. De fêtes d’appartement en bars de nuit, l’éternel recommencement des dérives nocturnes, où l’on se réinvente, se cherche, s’oublie ». 

Aussi, le réalisateur Julien Selleron a-t’il choisi d’utiliser des techniques de filmage non-conventionnelles, souples et radicales à la fois, puisque c’est caméra au poing qu’il capture ses (anti)-héros. Quel meilleur dispositif pour illustrer la frénésie de la nuit parisienne ? Il faut dire que le Belge a été à bonne école puisqu’il a d’abord été assistant réalisateur de Chantal Akerman, Sébastien Lifschitz ou encore Gaspard Noé, avant de passer lui-même derrière la caméra.

Avec ce second long métrage, Julien Selleron se fait ethnographe et portraitiste d’une tranche générationnelle qui refuse de vieillir et qui cherche l’extase à répétition dans la nuit à travers divers artifices. Hédonisme, quand tu nous tiens. Reste à savoir maintenant si Selleron réussira à cerner avec justesse et précision cette génération, ses déviances, ses doutes, ses faiblesses et ses forces. Réponse en mars. 

Love is the Message: A Night at the Gallery 77 de Nicky Siano (2014)

C’est une première française : le documentaire Love is the Message: A Night at the Gallery 77 va être présenté dans le cadre du festival F.A.M.E – en VO, attention. Le réalisateur Nick Siano n’est autre que le légendaire DJ du Studio 54 et avec ce film, il revient sur l’histoire du mythique club new-yorkais The Gallery en exhumant de belle manière les séquences tournées en 1976 et 1977 par Jim Bidgood, réalisateur du confidentiel mais culte Pink Narcissus. 

Le club ouvre en 1972 et bénéficie rapidement – et ce pendant six années – de la réputation d’être le club le plus chaud de la ville. Outre la bande originale entièrement composée de disco, et les images d’époque à la valeur inestimable, vous aurez le plaisir de découvrir un petit DJ qui a commencé à faire ses armes là bas et répondant au nom de… Frankie Knuckles, aux côtés d’un autre DJ : Larry Levan

Bonus : The Story of Technoviking de Matthias Fritsch (2015)

Faut-il encore le présenter ? Le Technoviking est l’un des premiers memes de l’internet, et également l’un des plus célèbresFilmé lors de la Fuck Parade en 2000 par le jeune réalisateur Matthias Fritsch dans un court métrage intitulé Kneecam No.1, le viking en question volait au secours d’une jeune femme qui se faisait bousculer, avant d’entamer une danse quasi chamanique.

La vidéo devenue virale avait transformé le Berlinois en un objet internet à part entière. Aujourd’hui, Matthias Fritsch revient aux sources de cette icône internet dans un documentaire financé grâce à un crowdfunding mis en place il y a deux ans. 

Alors évidemment, le documentaire est déjà disponible sur internet depuis quelques mois déjà, mais la séance à la Gaité Lyrique sera suivi d’une discussion avec le réalisateur. De quoi en apprendre un peu plus sur son procès contre le Technoviking. Car oui, procès il y a eu puisque ce dernier accusait Fritsch d’avoir porté atteinte à son image et d’avoir fait de l’argent sur son dos; obligeant le réalisateur à censurer son image dans tout le documentaire. 

Et pour découvrir le reste du programme, c’est ici

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