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14 novembre 2018

Tsugi Daily : The Chemical Brothers danse avec les robots, Odezenne divague dans « Pastel »…

par Corentin Fraisse

Chaque matin, Tsugi Daily fait le point sur les petites infos marrantes, idiotes ou au contraire vitales que vous auriez pu louper la veille. A picorer sans modération !

Dystopie aussi drôle qu’effrayante dans le dernier clip de The Chemical Brothers

« Free yourself, free us, dance ! » A la rentrée dernière, le mythique duo de Manchester marquait un retour tonitruant avec « Free Yourself », trois ans après Born In Echoes. Ce single bourré de lignes acides et d’effets surexcités conférait une ambiance futuriste et libérée. Dans le clip dévoilé aujourd’hui, on nous plonge dans un hangar où des robots humanoïdes sortent de leurs boîtes, pour danser furieusement à base de breakdance et de pas délurés -l’un d’entre eux ne se prive pas d’une légère disquette hallucinogène. Avant, forcément, de s’échapper de l’entrepôt qui les emprisonne.

Franklin dévoile le clip de « Someone Else » extrait de son dernier album

Frank Rabeyrolles alias Franklin s’est mué en orfèvre, mêlant sons synthétiques et organiques, pour son dernier album Someone Else. Dans le titre du même nom on retrouve une rythmique simple, des guitares claires pleines d’écho et surtout la voix de Sarah Lucide, comme pour former un duo éphémère et répéter la phrase « Alone with my dreams« . Alors dans le clip réalisé par Damien Oliveres ce sont deux enfants, une fille et un garçon, qui parcourent à vélo des rues délaissées en passant par les mêmes endroits sans jamais se rencontrer… Aucun d’entre n’eux ne peut masquer sa solitude, tandis qu’on les voit grandir dans ce clip aux touches futuristes.

Odezenne déjà de retour avec le clip dérangeant de « Pastel »

Le trio bordelais se fend d’une vidéo planante et intrigante, pour illustrer un nouvel extrait de son album Au Baccara sorti il y a un mois. Un personnage animé au visage d’Elephant Man se réveille au milieu de nulle part, sans rien à faire, comme le chante Alix sur ce titre minimaliste : « Pastel, rien à fouler. Besoin d’elle, rien à fourrer. Pas de chrysanthème, rien à rouler. Je reste seul, rien à branler« . Après avoir réhaussé son taux de THC, il est poursuivi par une meute de chiens, puis calciné avant d’être emporté par le déluge… Un clip à l’image d’Odezenne, parfois dérangeant mais toujours hypnotisant.

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